• Sultan Ahmet

    C’est l’un des principaux quartiers de la vieille ville. Il se situe dans la municipalité d’Eminönü au sud de la Corne d’Or. Son nom vient de la mosquée du Sultan Ahmet dite mosquée Bleue, soit la Sultanahmet Camii.

     

    Image18.jpg  


    votre commentaire

  • C’est Beyazit II qui, le premier, formula le projet de faire construire un pont sur la Corne d’Or. Bien plus tard, le pont que la Sultane Mère Bezmialem fit édifier fut utilisé pendant 18 ans, à l’emplacement de l’actuel pont de Galata entre Eminönü et Karaköy (Galata).

    En 1863, pour la venue de Napoléon III à Istamboul, Abdülaziz ordonna la construction d’un second pont plus grandiose que celui de la Sultane Mère et on choisit comme emplacement la partie de la Corne d’Or où se trouve l’actuel pont d’Unkapani ou Atatürk.

    Image7.jpg   

    Dans les années 1872-1875, une firme anglaise fut chargée d’exécuter le troisième pont de Galata qui faisait 480 mètres de long et 14 de large et qui reposait sur 24 flotteurs. Entre 1910 et 1912, les Allemands construisirent un quatrième pont de Galata qui a été démonté au début des années 90 et transporté plus haut sur la Corne d’Or. Il relie aujourd’hui les quartiers de Balat et Hasköy. Un nouveau pont a remplacé l’ancien et essaie maladroitement avec ses deux étages, à imiter l'ancien.

    A signaler le dernier pont récemment doublé et qui est en dehors des remparts et qui sert au boulevard périphérique.

    Image8.jpg   

    Pont de Galata depuis les jardins de Soliman 
     


    Image9.jpg  

    L'ancien hôpital de la Marine anglaise dominant le pont de Galata


    Image10.jpg
     

    Le vieux Stamboul : Mosquées Yeni et Nuruosmaniye.

    votre commentaire
  • PONT DU BOSPHORE
    Bogaziçi Köprüsü

    Le pont du Bosphore, qui est aussi celui du 1er périphérique, passe en dessus des villages d’Ortaköy et de Beylerbeyi. Il relie les deux continents en enjambant le Bosphore sur une longueur de 1560 mètres et à une hauteur de 64 mètres. Il fut inauguré en 1973. Après de nombreux accidents, il n’est plus possible de le traverser à pied. Le coût de sa construction fut de 200 millions de dollars et le gouvernement promis de donner un accès gratuit aux automobilistes, dès qu’on aurait atteint ce montant. Image4.jpg


    votre commentaire
  • La ville peut paraître compliquée au premier abord, mais vous vous rendrez vite compte que ce n’est absolument pas le cas. Située dans un cadre magnifique, la ville est entourée d’eau. Le Bosphore la déchire en deux et la Corne d’Or la coupe aussi dans sa partie européenne. Au sud, c’est la petite mer de Marmara qui la délimite et au nord, à quelques kilomètres, la mer Noire. Difficile de parler de la vieille ville, il y en a quatre. Oui Tamboul n’est pas une ville, mais une agglomération. Les villes anciennes se distinguent comme suit : Constantinople, au sud-ouest s’étend sur 7 kilomètres. C’est l’ancienne Byzance, reconstruite et agrandie sous le nom de Nouvelle-Rome au IVe siècle, mais toujours désignée par « Konstantinou Poli », ville de Constantin. Elle comprend les vieux quartiers de Stamboul, Phanar, Balat et Psamathia. C’était aussi autrefois la capitale de l’Empire byzantin, et dès 1453 la capitale de l’Empire ottoman. Puis elle perd son rôle en 1923 au profit d’Ankara. Galata est au nord de la Corne d’Or et est l’une des zones des plus anciennement habitée de tout le site.

    La ville tire son nom des tribus galates venues s’installer au 2e siècle avant Jésus-Christ, dans ce qui n’était alors qu’un petit village hellène. Galata connu un essor au XIIIe siècle avec l’installation des Génois, puis au XVIe siècle quant le sultan autorisa une expansion en dehors des remparts, sur la colline de Péra (du grec au-delà). La ville ne fut pas pillée en 1453, car les Génois avaient pris partie pour les Turcs et purent garder non seulement leurs biens et leurs églises, mais aussi un quasi-monopole sur le commerce et une autonomie partielle.


    Sur la côte anatolienne, la ville d’Üsküdar n’est autre que l’ancienne Scutari prise par les armées ottomanes un siècle avant Constantinople. La ville antique est mal délimitée, mais n’était pas très grande. Elle était surtout un point de contrôle pour la navigation du Bosphore. Sa voisine, Chalcédoine, aujourd’hui Kadıköy, était surtout connue pour ses conciles. Elle fut détruite par des tremblements de terre avant de tomber aux mains des Ottomans qui récupérèrent les pierres des monuments antiques pour bâtir de nouveaux monuments. Kadıköy connu une expansion au début du XXe siècle. C’est aujourd’hui encore un quartier aisé.


    En 1930, Atatürk réunit ces quatre villes et plusieurs villages, sous le nom d’un vieux quartier de Constantinople : Stamboul, soit İstanbul avec la phonétique turque.


    2 commentaires