• Quartier Taskim

     

    Le funiculaire 
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     Ce funiculaire est un des plus vieux métros au monde après celui de Londres (1863) et New-York (1868). On raconte que c’est la Ficelle de Lyon qui aurait servi de modèle à ce vieux moyen de transport en commun.


     

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  • 5e jour : lundi 16 mai 2005

     

    Départ à 09 h 00 . Visite de la moquée de Yeni Camii et découverte du Bazar Egyptien, royaume historique des épices. Promenade dans les petites ruelles au coeur de la vie commerciale turco-ottomane. Déjeuner européen. Visite du quartier de Pera, de la place Taksim et du fameux boulevard Istiklal. Promenade dans les ruelles autour du passage aux Fleurs avec ses restaurants et son marché animé. Retour à l'hôtel. Dîner libre et nuit.

     

    Mosquée Yeni Camii



    Entreprise par la mère de Mehmet III, la "Nouvelle Mosquée" est la plus importante de la ville, avec celle d'Eyüp, sur le plan religieux. Exemple d'architecture ottomane classique, le bâtiment comprend plusieurs coupoles et demi coupoles ornées de motifs géométriques et floraux, ainsi que deux minarets à triples balcons

    Les murs, jusqu'au-dessus des galeries, et la partie basse des piliers sont recouverts de faïences émaillées aux teintes bleues.
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    Le marché égyptien
    Tram : Eminönü. Sur la place d’Eminönü, devant le pont de Galata. Ouvert de 09h00 à 19h00, tous les jours, sauf le dimanche. Fermé lors de certaines fêtes nationales.

    Ne comptez pas y trouver des Egyptiens, il porte ce nom, car il a été construit avec les impôts qui étaient prélevés au Caire. Beaucoup plus petit que le Grand Bazar, le marché aux Epices a de plus en plus le même type de clientèle : touristes en short et chapeau à fleurs. En ce qui concerne les produits, ils sont différents. On trouve effectivement plus de produits alimentaires (épices, fruits secs, pastirma, sucuk, loukoums).
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  •  C'est très impressionnant et beau.


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  • la colline de Camlica d'où l'on a une vue panoramique de la ville.

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    Au moment où nous y étions, il y avait des mariés qui se faisaient prendre en photos, des turcs qui dansaient, des vendeurs de barbapapa, de bonbons...


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    Palais de Beylerbeyi

    En passant le pont du Bosphore, vous avez sûrement eu le regard attiré par un élégant bâtiment de marbre rococo au milieu d’un jardin entouré de bassins. C’est le Palais de Beylerbeyi, palais d’été des sultans ottomans. Les visites sont uniquement accompagnées. Après la visite, nous vous recommandons de vous promener le long des quais dans le quartier de Beylerbeyi, de déguster un verre de thé face au Bosphore, et si vous en avez encore le temps, visitez la mosquée.

    Situé sur la rive asiatique, Beylerbeyi existe depuis l’époque byzantine. D’après le célèbre voyageur du 18ème siècle İnciciyan, Constantin le Grand y fit ériger une croix. Ce lieu fut connu alors sous le nom de “Istavroz Bahçesi“ (jardin de la croix). Sous le règne ottoman, cette place devint un parc impérial. İnciciyan rapporte qu’au 16ème siècle, le nom de Beylerbeyi a été donné à cet endroit, parce que Mehmet Pacha qui détenait le titre de Beylerbeyi (Gouverneur Général) y fit construire une maison de campagne. Les sultans y firent bâtir eux aussi plusieurs maisons, pavillons d’été et en 1829 le sultan Mahmut II, fit édifier un palais en bois au bord de l’eau. Un incendie l’ayant ravagé, le sultan Abdülaziz en 1865, fit démolir le bâtiment et construire à son emplacement le palais actuel que l’on connaît, fantaisie en marbre blanc au milieu d’un jardin de magnolia. La raison de l’existence du grand bassin derrière le palais n’est pas pour les plaisirs nautiques du sultan, mais tous simplement un réservoir d’eau en prévision des incendies.

    Petits renseignements sur le Palais de Beylerbeyi:

    Conçu par le célèbre architecte ottoman Sarkis Balyan, le palais servit de résidence d’été aux sultans, et par la suite de demeure aux personnalités étrangères en visite dans la capitale ottomane. Le Prince de Serbie, le Roi du Monténégro, l’Empereur d’Iran, l’Impératrice Eugénie de France sont parmi les hôtes royaux qui y séjournèrent. Le sultan destitué, Abdülhamid II, passa les six derniers mois de sa vie à Beylerbeyi et y mourut en 1918.

    Les intérieurs du palais sont une synthèse des différents styles orientaux et occidentaux, mais l’agencement des pièces correspond à celui des maisons traditionnelles turques ; aux quatre coins, des pièces fermées donnant sur un sofa central. La décoration et l’ameublement du Selamlık (appartement des hommes) ou appartement commun, sont plus sophistiqués que ceux du Harem (appartement des femmes). Le concept de la salle à manger qui n’existait pas dans le Palais de Topkapı, entre en usage dans la vie ottomane par le Palais de Beylerbeyi.

    Le palais est constitué de deux étages et d’un rez-de-chaussée comprenant les cuisines et offices. Le palais à trois entrées, six salons officiels, et 26 plus petites pièces. Les sols sont recouverts de nattes de paille provenant d’Egypte, protégeant ainsi les occupants de l’humidité en hiver et de la chaleur en été. Sur ces nattes sont disposés de grands tapis et kilims pour la plupart fait à Hereke. De superbes candélabres en cristal de Bohème, des pendules françaises, des vases en porcelaine chinoise, japonaise, française et turque (Yıldız) forment l’ensemble des accessoires.

    Une autre caractéristique qui différencie le Palais de Beylerbeyi des autres palais ottomans de même période, est le jardin en terrasses sur la colline derrière le bâtiment. Il y a deux pavillons sur ces terrasses: Sarı Köşk (Kiosque Jaune) au bord d’un bassin sur la terrasse supérieure et Mermer Köşk (Kiosque de Marbre) avec sa fontaine intérieure et ses murs en marbre, qui donnent une sensation de fraîcheur pendant les étés torrides. Le Kiosque de marbre, le grand bassin de la terrasse supérieure, et le tunnel sont les seuls vestiges de l’ancien palais de bois.

    L’attrayant Ahır Köşk (Ecuries) est un exemple fascinant des écuries de palais ottoman et d’un intérêt particulier, étant le seul bâtiment de la sorte qui soit conservé dans son état d’origine.

    L’ancienne route côtière passait sous un long tunnel, construit au temps de Mahmut II (1808-1839), de façon à ce que le palais ne soit pas séparé du jardin en terrasse. Ceci est un exemple unique, les autres palais et résidences étant reliés à leurs jardins ou parcs par des ponts. Ce tunnel est aujourd’hui une cafétéria et un point de vente de livres, cartes postales, souvenirs pour touristes. Les jardins sont ouverts pour des réceptions privées.

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  • La forteresse de Rumeli Hisari : À l'endroit le plus étroit du Bosphore, Mehmet le Conquérant fit ériger une forteresse qui leur permettait de contrôler le passage sur le détroit. La construction des trois grosses tours et des murailles ne dura que quatre mois. Après la prise de Constantinople, elle perdit de son importance et servit de prison un temps. Elle accueille aujourd'hui des activités culturelles.

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    Etroit goulet entre deux mers et deux continents, le Bosphore est un lieu incontournable d'Istanbul. Long de 32 kilomètres, sa largeur varie de 500 mètres à 3 kilomètres, et 80 mètres de profondeur. En dépit d'une urbanisation intensive entre les deux rives, le Bosphore conserve beaucoup de charme avec ses villages de pêcheurs, ses palais et ses élégants Yali, luxueuses résidences en bois du 18 ou 19ème siècle.

    Les ferries partent du port de Eminonu au pied du pont de Galata. On laisse derrière nous la colline de Sultanahmet, avec le palais de Topkapi et les minarets de Aya Sophia et de la mosquée bleue. Face à nous la colline de Beyoglu, dominée par la tour de Galata, et sur la droite la rive asiatique de la ville avec le quartier d'Uskudar. Puis on longe le palais de Dolmabahce, et le quartier de Besiktas. Ensuite c'est le palais de Ciragan et le parc de Yildiz, avant d'arriver au niveau du quartier d'Ortaköy. Face à nous le premier pont qui enjambe le Bosphore, le Bogazici Koprusu. Inauguré en 1973, l'ouvrage fut le premier à relier les deux continents. Haut de 64 mètres, sa portée est de 1074 mètres entre seulement deux piliers.

    Sous le pont, côté européen se trouve la petite mosquée d'Ortaköy, avec ses deux petits minarets, reconstruite au 19ème siècle par l'architecte du palais de Dolmabahce. Côté asiatique se trouve le petit palais de Beylerbey. Construit en 1865, c'était le palais d'été de Abdulaziz pour accueillir de nombreux hôtes de marque étrangers, comme l'impératrice Eugénie. Son style est un mélange d'influences occidentales et de traditions ottomanes. Il possède un Haremlik, réservé aux femmes de plus de 100 pièces. Plus loin on aperçoit les quatre tours du fortin de l'Anadolu Hisari. Edifié à la fin du 14ème siècle, il devait servir de base pour attaquer Constantinople. Image089.jpg

    Ensuite les regards se portent sur l'imposante enceinte du Rumeli Hisari, construite à partir de 1452, et pendant du fort d'Anadolu Hisari. Ce long serpent de pierre courant sur les flancs de la colline, a été construit en à peine trois mois par les hommes de Mehmet II, en violation des accords passés avec les Byzantins. Ses puissants canons permettaient le contrôle du bosphore. Après la prise de Constantinople, ce château servit de prison. Ensuite se succèdent de nombreux petits villages de pêcheurs, comme Kanlica ou Yeniköy, possédant de très beaux Yali et petites demeures en bois. Enfin le dernier arrêt se fait au niveau du village de Anadolu Kavagi et sa forteresse génoise, de laquelle on a une vue sur l'embouchure de la mer noire et l'ancienne Colchide, site des exploits de Jason et ses Argonautes.
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