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    A 75 km au nord de Louxor, sur la rive gauche du Nil, en face de Qena et à 5 km à l’ouest du Nil,
    Dendera est le seul ensemble de temples impressionnant entre LouXor et Le Caire. Le site existe depuis des temps reculés, mais les tombeaux, temples et statues, parfaitement préservés, datent de la période romaine-ptolémaïque ; sur les murs des temples, des bas-reliefs figurent des empereurs romains et des pharaons.

     

    Voici le temple de la joie, de la musique et de l’amour, le sanctuaire d’Hathor, que les Gréco-Romains assimilèrent à Aphrodite. La belle déesse aux oreilles de vache est omniprésente en son temple : elle occupe plus de la moitié des tableaux figurés sur les murs. Parvenue jusqu’à nous en excellent état de conservation, jusqu’à son enceinte en briques crues, le temple de Dendera est une étape majeure au cours d’un voyage dans la vallée du Nil, pour peut que les conditions politiques autorisent le voyage.



















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    A 154 km au nord de Louxor, sur la rive gauche du Nil. L’excursion ne doit être entreprise qu’après s’être assuré auprès des autorités locales que les conditions de sécurité permettent de s’y rendre.

     

    Site majeur, il abritait le tombeau même d’Osiris, le dieu des morts, auprès duquel se firent inhumer les pharaons de l’Ancien Empire. Le temple principal du complexe, celui de Séthi 1er, conserve d’admirables reliefs qui comptent parmi les plus beaux que nous ait laissés le Nouvel Empire.



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    Nommé d’après un petit village copte réunit un ensemble de constructions remontant à des époques très diverses, de la XVIIIème dynastie à l’époque romaine. Le partie la plus impressionnante est le temple funéraire de Ramsès II, il est l’exemple le plus parfait des temples funéraires de la dynastie ramesside.

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    Pendant 4 siècles sans interruption, cet endroit vallon dissimulé aux regards entre la montagne thébaine à l’ouest et la colline de Gournet Mouraï à l’est abrita un village peuplé exclusivement d’artisans, ceux-là mêmes qui creusèrent et décorèrent les sépultures royales. Le village fut abandonné à la fin de la XXème dynastie et ses occupants réinstallés dans le temple de Médinet-Habou.

     

    Trois tombes sont ouvertes à la visite, des merveilles de couleurs et de sensibilité.

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    Les tickets d'entrée dans les différents sites sont très beaux.








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                A 4,5 km du débarcadère et 1,5 km à l’ouest du temple de Ramsès III. Plus de 70 reines, princes et princesses furent ensevelis à cet endroit. Moins luxueux que ceux des pharaons, leurs tombeaux n’en sont pas moins intéressants. Les décorations sont moins stylisées, et les peintures offrent parfois une vivacité qui fait défaut dans les sépultures des pharaons. Parmi les quelques tombeaux ouverts, deux méritent une visite.

     

    REINE Tithi

     

                Petite tombe, peu profonde.

     

    REINE Khaemouaset

     

                Lorsqu’elle fut explorée, la même année 1903, la tombe était encombrée de sarcophages, signe qu’elle servit ultérieurement de sépulture collective. Cet usage secondaire n’a pas endommagé sa splendide décoration peinte. Parmi d’autres, dans la chambre funéraire une belle scène où le roi figure en compagnie de son fils, le crâne rasé à l’exception d’une mèche unique, comme il était d’usage de représenter les enfants.

    LE  TEMPLE   D’HATSHEPSOUT  

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    A 6 km du débarcadère et 750 m au nord du vieux village de Qurna. Le temple funéraire de la reine Hatchepsout a été construit dans les hautes falaises roses. Hatchepsout, fille du pharaon de la XVIIIème dynastie, Touthmôsis 1er, fut la première femme à diriger l’Egypte. Sur les colonnes du temple, de superbes sculptures ouvragées relatent le développement des relations commerciales entre l’Empire et le pays de Pount (actuelle Somalie). Les représentations très réalistes des animaux de la mer Rouge sont tout à fait remarquables, de même que le roi et la reine de Pount, presque obèses, comparés aux élégants Egyptiens. Les chapiteaux des colonnes figurent la déesse vache Hathor sous les traits d’Hatchepsout. D’autres représentations de la reine ont été défigurées par son beau-fils et successeur, Touthmôsis III, qui réfutait son pouvoir et profana ses temples ici et ailleurs, les remplaçant souvent par les siens.

     

    Plus tard, le temple est devenu un monastère chrétien, d’où son autre nom, Deir-el-Bahari (monastère du Nord). Une porte en brique crue délabrée, ouvrant au sud de la route, marque le site du village romain. 

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  • Cette vallée s’étend à environ 7 km du débarcadère, au nord-ouest du vieux village de Qurna. Au premier abord, la vallée des Rois n’offre aucun intérêt, se réduisant à une crevasse étroite entre des escarpements rocheux, dénudés et brûlés de soleil. Les hypogées, creusés à flanc de colline, ont été conçus de manière de plus en plus complexe par les pharaons successifs afin de prévenir leur exploration et le pillage de leurs trésors. Malgré toutes ces précautions, un seul tombeau – celui du jeune pharaon Toutankhamon – a été découvert complètement intact

     

    62 tombes ont été découvertes. Une quinzaine est ouverte à la visite, des fouilles étant actuellement en cours sur plusieurs sites, et peu de visiteurs souhaitant les explorer tous.

     

    THOUTMOSIS III

     

                C’est la tombe la plus spectaculaire de la nécropole royale. Tout au bout de la vallée, dissimulée dans une anfractuosité de la montagne – ce qui ne l’empêcha d’être pillée dès l’antiquité -, ouvre la tombe de l’un des plus grands rois de l’Egypte ancienne. On accède à l’entrée, à une dizaine de mètres au-dessus du sol, par une échelle de fer moderne. Puis c’est la plongée au fond du tombeau en suivant deux couloirs entrecoupés d’escaliers qui descendent à 45° au cœur de la montagne. Passé le puits rituel (dont c’est le premier exemple dans la vallée des Rois ; plafond astronomique), on aboutit à une première salle à deux piliers : au mur, les représentations des 741 divinités qui président à la renaissance quotidienne de l’astre solaire. Dans un angle de cette salle, un escalier descend à la chambre funéraire, dotée de deux piliers et sur laquelle ouvrent quatre petites salles annexes. Sa forme évoque un cartouche royal. Le sarcophage de quartzite rouge, lui aussi en forme de cartouche, se trouve au fond de la salle : lors de la découverte de la tombe par Victor Loret en 1898, le couvercle gisait à terre, brisé. Aux murs sont dessinés au trait et en écriture cursive pour les hiéroglyphes, à la manière d’un papyrus déroulé, des scènes du Livre de l’Amdouat. Les piliers portent des scènes des Litanies de Rê sur toutes leurs faces sauf une, qui montre le roi allaité par la déesse Isis au sycomore, représentée sous la forme d’un arbre. 

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    Entrée                                                   Vue depuis la tombe

     

    RAMSES IX

     

                Ensemble de scènes empruntées aux différents livres funéraires et réalisées avec un souci du détail particulièrement remarquable dans l’exécution des hiéroglyphes. Dans la chambre funéraire, la momie, qui fut retrouvée dans la cache de Deir el-Bahari, reposait dans une fosse creusée dans le sol, comme pour la tombe de Ramsès VII.

     

    RAMSES VII

     

                Ouverte dès l’antiquité, cette tombe à axe unique est décorée d’un cycle de reliefs où l’on voit, entre autres scènes, le dieu solaire sur sa barque, trônant dans son naos [1]protégé par des serpents. Dans la chambre funéraire au beau plafond astronomique, la momie reposait dans un sarcophage creusé dans le roc (dégagé en 1983) et recouvert d’un couvercle de pierre, en fait en sarcophage renversé.



     [1] Naos : petite construction en bois ou en pierre abritant, au cœur du temple, la statue du dieu. 

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