• Le musée Kariye (ancienne église Saint Sauveur in Chora)
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    Au 11ème siècle l'église Saint Sauveur de Chora (Kariye) a été construite Sur l'emplacement d'une petite église construite au 5ème siècle. Sa décoration intérieure fut réalisée au 14ème siècle sur les ordres de Théodore Métochite.

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    L'église renferme toute une série de  mosaïques à fond d'or (considérée comme les plus belles avec celles de Ravenne) et de fresques de la renaissance byzantine (XIVè siècle), d'un remarquable raffinement et en parfait état de conservation et de restauration. Ce sont de loin les plus importantes oeuvres picturales byzantines du monde, tant par leur beauté que par leur nombre. 

    Les œuvres retracent les épisodes bibliques avec une grande variété de mises en scène, démontrant ainsi la puissance d'inspiration des artistes byzantins de l'époque.

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    Elle ne fut transformée en mosquée qu'en 1511, longtemps après la prise de la ville, et une partie des mosaïques et des fresques furent revêtues d'un badigeon de chaux. Sa restauration commença en 1950 grâce à  l'institut Byzantin de Washington.

    L'église Saint Sauveur est devenu le musée Kariye en 1948.

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  • GASTRONOMIE ET BOISSONS

    Le chiche-kebab : morceaux de viande rôtis à la broche avec des tomates et des oignons). La viande la plus répandue en Turquie est celle d’agneau ou de mouton. Pour un peuple sans point d’ancrage fixe, il constituait un plat idéal. Quant aux tribus constamment en déplacement, elles n’avaient même pas le temps de faire cuire la viande. C’est ainsi que les Tartares nous ont légués le steak du même nom. En ces temps reculés, les cavaliers plaçaient la viande sous leur selle pour l’attendrir et chevauchaient ainsi leur monture pendant plusieurs jours – aujourd’hui, on se contente d’utiliser de la viande hachée.

    Le döner kebab , il est constitué de minces filets de viande, empilés verticalement en forme de fuseau, sur une broche qui tourne devant un feu de braise ; au fur et à mesure de la demande, les bords de ces filets dorés sont découpés et servis avec du pain grillé et du yogourt. On trouve également de nombreux ragoûts de mouton servis avec des haricots ou des aubergines et les côtelettes d’agneau frites kuzu pirzonlasi.

     

                    Le yaourt : grande invention, reste encore, un ingrédient fondamental de nombreuses préparations.

     

                    Les légumes farcis, les plats à base de riz épicé, les feuilles de vigne et autres friandises ruisselantes de miel.

     

                    Les hors d’œuvre (mezes) : citron lhoumous (à base de pois chiche), les feuilles de vigne, le yaourt à l’ail (très relevé), les feuilletés au fromage de chèvre.

     

                    Le café turc bien corsé s’impose. Evitez de boire le fond de la tasse, où se dépose le marc. On le sert az (peu sucré), orta (à point), sekerli (très sucré), sade (sans sucre). La boisson la plus consommée reste le thé, servi nature dans de petits verres.

     

                    En digestif, essayez un petit verre de raki, alcool fort à la saveur anisée. L’efes demeure la bière turque par excellence. Le raki, l’alcool national au goût d’anis, est incolore, mais se teinte de blanc lorsqu’on y ajoute de l’eau, sage précaution car il monte vite à la tête.

    RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

    Jours fériés :

     

    1er janvier : jour de l’an.

    Février (variable) : Ramadan et seker bayrami.

    23 avril : fête nationale de l’indépendance.

    1er et 19 mai : fête de la jeunesse et des sports.

    19 mai : anniversaire d’Atatürk.

    Mai : kurban bayrami (68 jours après la fin du ramadan).

    30 août : fête de la victoire (sur les Grecs).

    29 octobre : fête de la République.

    10 novembre : anniversaire de la mort d’Atatürk.


    Une carte d’identité valide est suffisante (elle doit encore l’être 3 mois après le séjour), mais il est conseillé d’avoir un passeport.

     

     

    Argent 

     

    Depuis quelques années, la lire turque (TL) accuse les effets de la dévaluation et de l’inflation. La plupart des pièces de monnaie ne valent presque rien, tandis que la valeur des billets va de 100 TL à 10 000 000 TL. Vérifiez soigneusement les notes et additions et votre monnaie. Des bureaux de change partout, les bureaux  de poste (ouverts le dimanche et le soir en semaine jusqu’à minuit)..

    Pas de problèmes, les euros sont acceptés partout.

    Pour vous aider : 1 euro = 1,80 YLT (livre turque).
     


    Voltage

      
    220 volts.

     

    Pourboire

     

                    Il est d’usage dans les restaurants de laisser 10 % à 15 % pour le service. On arrondit les prix des courses en taxi à quelques milliers de lires. Il est d’usage de gratifier le personnel des hammams d’un petit billet.
     

    Heure

     

                    En avance de 3 heures sur le temps universel. 13 heures à Istanbul lorsqu’il est 12 heures à Paris en été et 11 heures en hiver.

     

    Avion : 3 heures de vol.

     

    En train : environ 56 heures.

     

    En bus : 2850 km : Paris-Istanbul.

     

    Par mer.

     

     
    Transports intérieurs

     

    Voies ferrées : 8 000 km ; lenteur extrême, confort relatif, pour nostalgique uniquement.

     

    Réseau routier : 60 000 km dont 35 000 km sont asphaltés. La vitesse est limitée à 90 km/h sur route et à 50 km/h en ville.

     

                    Location de voiture : moins chère qu’en France.

     

                    Autocars interurbains : rapide et très bon marché.

     

                    Taxis : possèdent en principe un compteur qui indique le prix de la course. Ils sont très bon marché et restent le moyen de transport privilégié dans les grandes villes.

     

                    Bateaux : de très nombreuses navettes.

    LE SHOPPING


    Les prix dans les bazars doivent être marchandés, mais les prix dans les boutiques sont établis et étiquetés. L’objet de choix est bien sûr le tapis : kilim (tapis tissé) et hali (tapis noué à la main) dont on trouve une grande variété de tailles, de coloris, de matières selon les régions.

     

                    Les cuirs réputés bon marché ; les bijoux en or moins chers qu’en France ; l’onyx  ; le cuivre ; la faïence ; les tissus ; les dentelles ; les armes anciennes. L’exportation des antiquités est interdite.

     

                    Les épices.


    LA SANTE

    Les pharmacies sont très bien achalandées. Le seul problème de santé qui risque de se poser est un petit dérangement intestinal qui attend toujours les voyageurs qui ne se reposent pas, qui abusent de nourriture relevée et qui boivent n’importe quelle eau.


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  • LA VIE CULTURELLE

    La Turquie est riche d’une tradition culturelle, fruit d’une multitude d’influences. Rassemblées en tribus semi-nomades, les premiers Turcomans se distinguent par un mode de vie primitif et une religion vaguement animiste. Au XIème siècle, convertis à l’islam, ils commencèrent à assimiler quelques éléments de culture perse et arabe, et trouvèrent une nouvelle source d’inspiration dans les vestiges de la civilisation byzantine, notamment dans le domaine architectural. Les Ottomans eurent tôt fait de transcender ces influences pour développer un style architectural propre, qui parvint au zénith avec l’édification des grandes mosquées. A mesure qu’il gagnait du terrain en Europe, l’Empire ottoman assimilait certains traits de l’art occidental. Puis l’effondrement du sultanat, au début du XXème siècle, s’accompagna du triomphe des styles modernes venus d’Europe. La transformation de la langue turque lors de l’introduction de l’alphabet latin incita fortement les écrivains à puiser leur inspiration en Occident, plutôt que dans les cultures accessibles du Moyen-Orient.

    ARTISANAT

    Les tapis et kilins turcs ont acquis une réputation mondiale. Les prix varient en fonction du matériau utilisé. Attention, il est strictement interdit d’exporter tout objet ancien, et les contrevenants encourent de lourdes peines de prison.

     

                    Traditionnellement, les plus belles céramiques turques viennent d’Iznik. Les objets en cuivre, en cuir et en albâtre, ainsi que les pipes en écume de mer, constituent également des achats intéressants.

    PORTS ET LOISIRS


    Le football à la télévision. Le basket et la lutte connaissent également un grand succès. Les rencontres de lutte à chameaux, les sports nautiques, la voile.

     

                    Le hammam fait partie des grandes institutions culturelles turques. Toutes les villes ont leurs bains publics, qui sont autant de havres de paix. Une expérience à ne pas manquer !


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  • Revenons un peu sur l'histoire  du pays.

    Le pays porte officiellement son nom que depuis 1923.

     

                    Le territoire de la République turque s’étend sur deux continents : l’Europe et l’Asie. Sur ses 780 000 km², 24 000 constituent la Turquie d’Europe et le reste, la Turquie d’Asie. Elle est bordée au nord par la mer Noire, à l’ouest et au sud par la mer Méditerranée (ou mer Egée), au sud-est par les frontières qui la séparent de la Syrie et de l’Irak et à l’est par les frontières de l’Iran et de l’Union Soviétique. La Turquie d’Europe est limitée par la Grèce et la Bulgarie au nord.

     

                    Ses deux célèbres détroits, les Dardanelles et le Bosphore enserrent une petite mer intérieure – la Marmara – et mettent en communication la mer Noire et la mer Méditerranée.

     

                    Chaque région de la Turquie a son climat bien spécifique : pour la période d’avril :

     

    Istanbul :              17 - 7

    Antalaya :             21 - 11

    Ankara :                17 - 4.

     

                    La végétation correspond aux zones climatiques ; végétation forestière, arbres fruitiers, oliviers, figuiers, vigne, céréales, mûriers, bananiers, palmiers, agrumes, canne à sucre, coton et région de steppe.

     

                    L’économie de la Turquie est fortement dominée par l’agriculture qui emploi 52,4 % de la population active. La superficie des terres cultivées, est de 279 000 km², soit 37 % du territoire. L’élevage place la Turquie parmi les douze premiers pays producteurs du monde. L’industrie emploie 15,3 % de la population active et connaît un développement certain. Son taux de croissance est de 4 % par an, soit plus du double de celui de l’industrie française.

     

                    La population en croissance rapide s’élève à 65 millions d’habitants. Istanbul atteint 11 millions, soit 12 % du total ! Loin devant Ankara, la capitale avec ses plus de 3 millions d’habitants.

     

                    Depuis la fin de l’Empire Ottoman et l’abandon des anciennes provinces arabes la population est devenue plus homogène, à 85 % turque. Toutefois les minorités grecque et arménienne sont toujours présentes.

     

                    Plus de 95 % des Turcs sont Musulmans sunnites. Il existe une petite minorité issue du Chi’isme. On compte plusieurs groupes religieux : parmi eux, les communautés orthodoxes grecque et arménienne, ainsi qu’une minorité Chrétienne Nestorienne (dont la langue liturgique est la Syriaque) dans la région de Mardin, une petite communauté juive.

     

                    La langue Turque appartient aux langues dites ouralo-altaïques. Après avoir été écrite jusqu’au début du XXème siècle en caractères arabes, le Turc l’est maintenant en caractères latins (ce qui a permis l’alphabétisation de la quasi-totalité de la population). La langue turque est parlée par plus de 80 millions de personnes hors de Turquie, en Asie soviétique, en Azerbaïdjan soviétique et iranien, dans certaines régions de l’Afghanistan et jusqu’au Sinkiang chinois.

     

                    L’alphabet turc se compose de 29 lettres qui se prononcent toutes. 

    INTRODUCTION A L'ISLAM

    La Turquie est le seul pays musulman laïque au monde, véritable révolution des mœurs accomplie par Kemal Atatürk en 1924. Les musulmans de Turquie sont à 95 % de rite sunnite, c’est-à-dire orthodoxes. Sunnite vient du mot arabe « sunna » (tradition) qui désigne un certain nombre d’actes du prophète Mahomet qu’il convient d’imiter. Les 5 % d’autres musulmans sont de tradition chiite ; les Chiites, en plus de l’enseignement de Mahomet, reconnaissent un rôle religieux très important à Ali, cousin et gendre du Prophète. Son enseignement et celui de ses descendants, ont été incorporés à l’Islam originel.

     

                    La plupart adoptent une approche modérée de la religion. Bannies dans les sociétés plus strictes, les boissons alcoolisées sont disponibles pratiquement partout en Turquie ; en outre, la majorité de la population ne répond plus aux cinq appels quotidiens à la prière, du moins en public. En dépit de leur attitude généralement laxiste, les Turcs respectent leur foi, et tout commentaire désobligeant à l’encontre de l’islam (volontaire ou non) risque d’être interprété comme une grave offense.

     

                    Le Coran, livre saint de l’Islam, est à la fois un livre religieux et un ouvrage de règle de vie d’une société idéale.

     

                    L’observance religieuse se caractérise par le respect pour le croyant de 5 règles, les « cinq piliers de l’Islam » :

     

      L’attestation de la foi : le musulman doit proclamer « qu’il n’y a de Dieu qu’en Allah et Muhammad est son envoyé ».

     

      La prière rituelle : le croyant doit, après s’être purifié avec de l’eau, la réciter individuellement et n’importe où 5 fois par jour en se tournant dans la direction de la Mecque. L’heure de prière est annoncée par les muezzins du haut des minarets. Le vendredi est le jour de prière collective à l’intérieur des mosquées.

     

      L’aumône : chaque croyant doit s’acquitter de ce geste de solidarité envers la communauté.

     

      Le jeûne du Ramadan : pendant un mois, celui du Ramadan, les musulmans doivent s’abstenir de l’aube au crépuscule de manger de boire.

     

                     Le pèlerinage à la Mecque.

    LES MOSQUEES EN TURQUIE

    Elles occupent une place privilégiée dans l’architecture turque. Deux mots désignent cet édifice : cami et mesjit, tous les deux d’origine arabe. Le premier terme désigne le sanctuaire où se déroule la prière solennelle du vendredi ; le second est utilisé pour des mosquées de moindre importance.

     

                    Elle se compose d’une salle de prière ouvrant sur une cour entourée de portiques. Dans le centre de la cour se trouve une fontaine destinée aux ablutions rituelles qui précèdent la prière. La salle de prière est centrée sur une petite niche (le mihrab) très souvent richement décorée et qui indique la direction de la Mecque, ville sainte des Musulmans. Près d’elle se trouve un escalier-chaire appelé mimber dans lequel prend place le prédicateur, le vendredi, jour de la prière solennelle. Dans les mosquées impériales, une sorte de kiosque, aux ornements somptueux, marquait la place réservée au souverain.

     

                    Un ou plusieurs minarets, attenant à la mosquée, servent au muezzin pour l’appel à la prière.

     

                    Aux mosquées d’époque ottomane sont généralement annexés, de vastes ensembles, dont l’architecture s’harmonise avec celle du sanctuaire : medrese (écoles religieuses), imaret (salles et cuisines) et hamam (bains).

     

                    Trois principaux types de mosquées :

     

      Les mosquées à piliers : origine arabe. Comporte un toit de bois supporté par des piliers ou des colonnes.

     

      Les premières mosquées ottomanes : construite selon un plan en T renversé. Se compose de deux salles rectangulaires surmontées chacune d’une coupole qui repose uniquement sur un tambour hexagonal. Parmi les dépendances de la mosquée on compte des medrese, des hôpitaux, des cuisines et des bains.

     

      Les mosquées à dôme central : (Sainte-Sophie) leur servit de prototype. S’inspire des dômes byzantins, de l’architecture de la Renaissance.

     

    Visite des mosquées

     

                    La visite des mosquées est libre. Quelques règles sont toutefois à respecter ; on y entre toujours pieds nus (on dépose ses chaussures à l’entrée), pour les femmes éviter de porter des shorts ou mini-jupes ; enfin éviter d’y parler à haute voie. En générale, il vaut mieux ne pas y aller pendant les offices pour ne pas déranger les fidèles. Le vendredi matin est le jour où les Turcs se rendent en grand nombre dans les mosquées ; il vaut mieux alors choisir un autre jour. On vous demandera quelquefois de revêtir un léger manteau remis à l’entrée.


    LES FETES ET JOURS FERIES


    Les principales fêtes turques sont calquées sur le calendrier musulman. Les 40 jours de jeûne du Ramadan, durant lesquels les fidèles ne se nourrissent qu’entre le coucher et le lever du soleil, sont suivis du Seker Bayrami (fête du sucre), à l’occasion duquel parents et amis s’offrent des friandises. Puis, 68 jours après la fin du ramadan, vient le Kurban Bayrami (fête du sacrifice), en mémoire du jour où Abraham offrit de sacrifier son fils. Les familles achètent alors un mouton ou un agneau, que l’on égorge (souvent dans la rue) au rythme des chants et des prières avant de distribuer la viande aux pauvres. Un conseil : évitez de prévoir un déplacement pendant ces fêtes, car la plupart des moyens de transport sont pris d’assaut, toutes les places étant réservées des semaines à l’avance.
     

     


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    Petite vidéo de l'intérieur de la mosquée bleue prise avec mon appareil numérique. Désolée pour la qualité qui n'est pas super.


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  • La Basilique Saint Sophie (Haghia Sophia)
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    La basilique Sainte-Sophie un bijou d'architecture byzantine du début de l'ère byzantine (depuis plus de 1400 ans). Elle fut érigée en 532, puis détruite à deux reprises par des incendies. Rebâtie sur les cendres de la basilique, Sainte-Sophie fut inaugurée après moins de 6 années de chantier le 26 décembre 537 par l'empereur Justinien, qui la consacra à la sagesse divine (Hagia Sophia en grec). Pour habiller les murs et dresser les colonnes, Justinien fit venir des provinces de l'Empire une grande variété de marbres : marbre blanc de Marmara, marbre vert de l'île d'Eubée, marbre rose des carrières de Synnada et marbre jaune d'Afrique.

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    Le vaste chantier est confié à deux architectes grecs venus spécialement d'Anatolie. Anthémius de Tralles et Isidore de Milet (qui dirigea en son temps l'Académie platonicienne d'Athènes, vont se baser sur les principes orientaux de la construction. Ils s'inspirèrent également du Panthéon romain et de l'art chrétien primitif de l'Occident. Les plus beaux marbres de toute la région méditerranéenne furent acheminés pour sa construction. Certaines colonnes et ornements furent récupérés dans les temples de Diane à Ephèse, d'Athènes, de Delphes, de Délos, d'Osiris en Egypte. 
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    D'une architecture unique, Sainte-Sophie a servi de source d'inspiration pour les mosquées Ottomanes et elle est toujours le symbole de l'islam triomphant. La nef de 70 m de côté est coiffée de la plus grande coupole du monde : la face interne de l'immense coupole centrale de plus de 30 mètres de diamètre, comporte 40 nervures maçonnées, elles-mêmes décorées de motifs géométriques. Sur la circonférence, une couronne de 40 fenêtres renforce l'effet aérien de cette structure qui semble flotter au-dessus de la salle des prières. Une calligraphie or sur fond noir entoure un soleil figuré au centre. Ce sont deux demi coupoles qui soutiennent la coupole principale. Le bâtiment fait 56 m de haut.

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    Sainte-Sophie est transformée en mosquée dès la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Les mosaïques sont ensuite recouvertes d'un badigeon. Les Turcs transformèrent la basilique en mosquée et lui ajoutèrent minarets, fontaines et autres mausolées.
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    Sainte-Sophie possède aussi un mihrâb (Niche de prière indiquant la direction de La Mecque) couvert de magnifique faïences, et quatre immenses panneaux ronds en peau de chameau sur lesquels Mustafa Izzet Efendi calligraphia au XVIIè s, en lettres d'or arabes, les noms sacrés des quatre premiers successeurs de Mahomet : Abu Bakrr, Umar, Othman et Ali. Le sultan Ahmet III fit édifier un minbar (Chaire en pierre, couronnée d'un cône en céramique et surmontée d'une demi sphère en cuivre doré), une véritable chef-d'oeuvre de la sculpture Ottomane.
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    Les chapiteaux Byzantins : Les motifs des ornements sur les faces sont de véritables dentelles ciselées dans le marbre blanc de Proconnèse. Ce type de chapiteau byzantin se retrouve dans tout le bassin méditerranéen et témoigne de l'influence de constantinople.

    Sainte-Sophie a été restaurée au XIXe siècle, et Atatürk, en 1935, la fit transformer en musée.
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    C'est mon coup de coeur, elle est magnifique.
    Malgré sa transformation en musée, elle garde son authenticité de par ses magnifiques mosaïques qui se trouvent sous les peintures.
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