• HIPPODROME

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    LA MOSQUEE BLEUE

     

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    SAINTE SOPHIE SOUS LA PLUIE


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    LA CITERNE

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    Ville de 11 millions d’habitants, elle est la plus grande ville, le plus gros port et le centre de commerce le plus important de toute la région. Même après qu’Ankara fût devenue la capitale de la Turquie, en 1923, elle est restée un grand centre intellectuel et politique à cause de son université, de ses nombreuses écoles et de ses splendides bibliothèques. Ses merveilleux villages, accrochés aux rives du Bosphore, ses nombreux édifices byzantins et ottomans, ses trésors des Mille et Une Nuits dans les Palais du Sérail font d’Istanbul un centre touristique exceptionnel.

     

    Elle s’étend sur deux continents : l’Europe et l’Asie. La ville européenne et les faubourgs d’Asie sont séparés par le détroit du Bosphore, trait d’union entre la mer Noire et les grands océans de la planète.

     

     

    1200 av. J.C.            env     peuplement mycénien attesté.

    600 av. J.C. env       fondation d’une colonie grecque sous la houlette de Byzas, qui donnera

                                       son nom à la cité.

    500 av. J.C. env       Byzance vaincue par l’envahisseur perse.

    300 av. J.C. env       Byzance vaincue par Philippe de Macédoine (père d’Alexandre le Grand).

    100 apr. J.C. env     Byzance mise à feu et à sang par l’empereur romain Septime Sévère.

    300 apr. J.C. env     l’empereur Constantin sacre Byzance capitale de l’empire romain et la rebaptise Constantinople.

    1204                           les croisés pillent Constantinople.

    1453                           l’armée turque de Mehmet le Conquérant s’empare de Constantinople.

    1920                           Atatürk choisit Ankara pour capitale de la Turquie républicaine.

    1930                           Constantinople est officiellement rebaptisée Istanbul.

     

                   Les tulipes : le festival des tulipes, qui se tient tous les ans de fin avril à début

    mai, constitue l’un des grands moments de l’année istanbuliote. Il a pour cadre le faubourg verdoyant d’Emirgan, sur le rive occidentale du Bosphore au nord de la vieille ville, au-delà du deuxième pont sur le Bosphore. Il puise ses origines dans les fêtes organisées jadis par le sultan Ahmed III au palais de Topkapi, les nuits de pleine lune, parmi une profusion de vases remplis de tulipes et de cages renfermant des canaris. Originaire de Mongolie, la tulipe fut introduite en Europe via l’Empire ottoman, où elle fut baptisé tulabend, qui signifie turban. De ce mot dérive le nom donné à cette fleur en Occident. 

    L’hippodrome

     

     

                A l’ombre de la Mosquée bleue reposent les anciennes arènes romaines, où se ruaient jadis jusqu’à 100 000 spectateurs. Elles étaient entourées d’une piste de plus de 1 000 m réservée aux courses de chars plébiscitées par le public byzantin. Lors des grandes occasions, l’hippodrome drainait une foule comparable à celle des grands matchs de football d’aujourd’hui.

     

                Il fut aménagé au IIIème siècle de notre ère. De sa gloire d’antan, il ne reste pratiquement plus rien, à l’exception des colonnes qui se dressaient au centre. La colonne serpentine fut coulée au VIème siècle av. J.C., avec les boucliers fondus des soldats persans défaits. Lorsqu’il s’empara de Constantinople, le sultan Mehmet II interdit à ses hommes de piller la cité, contrairement à la coutume. Il se contenta d’un geste symbolique en tranchant la tête de l’un des serpents.

     

                L’obélisque égyptien fut réalisé au XVème siècle av. J.C., sous le règne du pharaon Touthmôsis III. Au IVème siècle de notre ère, l’empereur Théodose 1er se l’appropria et le fit déplacer. Il fut endommagé pendant le transport, mais les hiéroglyphes demeurent bien visibles.

     

     

    La Mosquée bleue

     

     

     

                Appelée Sultan Ahmet Camii en turc, la splendide Mosquée bleue s’élève en face de Sainte-Sophie, au-delà de l’esplanade. Dominant l’horizon de la vieille ville, elle surplombe la mer de Marmara, la Corne d’Or et le Bosphore.

     

                L’édifice se distingue par six minarets élancés, cerclés chacun de trois balcons circulaires. Ces quelques fines tourelles suscitèrent un immense émoi lors de leur édification, puisque Elharam, à La Mecque, en possède le même nombre. Aujourd’hui, elles offrent un excellent point de repère pour les promeneurs égarés dans Sultanahmet.

     

       

                A l’intérieur, la mosquée est tapissée de 20 000 carreaux de faïence bleue d’Iznik, tandis que les arches sont ornées de calligraphie arabe aux lignes savamment entrelacées. Les dômes reposent sur des piliers massifs dits « pattes d’éléphant ». Des vitraux colorés laissent pénétrer la lumière dans ce haut espace intérieur. Chaussures ôtées ; les femmes, têtes et bras couverts s’imposent, et short ou minijupe sont bannis.

     

    Sainte-Sophie

     

     

     

                Aya Sofya, le nom de cette église à la silhouette massive, coiffée d’un dôme et badigeonnée de rouge, signifie « sagesse divine » en grec. Elle se dresse sur l’esplanade de Sultanahmet, en face de la Mosquée bleue, au cœur de la vieille ville.

     

                Elle fut érigée au VIème siècle par l’empereur Justinien. L’empire romain avait alors embrassé la religion chrétienne et sacré Constantinople capitale. La construction de la basilique se révéla un projet si vaste et ambitieux qu’il mena l’Empire au bord de la faillite. On dit qu’il fallut 10 000 hommes et près de six années pour le mener à bien. Les matériaux utilisés furent importés de contrées lointaines, telles Ephèse (sur la mer Egée) ou Baalbek (dans l’actuel Liban).

     

                La pénombre qui règne dans la basilique accentue l’immensité et la froideur de l’espace intérieur, traversé ça et là de spectaculaires rais de lumière filtrés par une gigantesque coupole. Pendant plus d’un millénaire, elle demeura le plus vaste espace fermé du monde. L’immense dôme central, de plus de 30 m d’envergure, s’appuie uniquement sur les quatre murailles d’enceinte, ce qui, à l’époque, représentait un remarquable exploit architectural. Dans l’aile nord se dresse la célèbre colonne suintante – placez le pouce dans le trou et faites un vœu, si votre pouce est humide quand vous le retirez, votre souhait se réalisera !

     

                Au cours de son histoire, elle fut mise à sac à plusieurs reprises, et ses trésors pillés ou détruits. Néanmoins, une grande partie des splendides mosaïques représentant saints et empereurs ont survécu jusqu’à nos jours. Après la chute de Constantinople, en 1453, la basilique fut convertie en mosquée. Puis, en 1936, Atatürk l’érigea en musée.


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  • Traversée de la mer de Marmara en ferry boat.

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  • Bursa veut dire Soie

     

     

     

             Ville qui s’étend au pied de l’Uludag, ancien Olympe de Mysie, dont la hauteur atteint 2 543 m. Charmante cité entourée de vergers, elle fut la première capitale des sultans Ottomans au XIVème siècle. La ville est riche en monuments historiques et offre au visiteur l’image d’une cité typiquement turque avec ses bazars, ses mausolées (türbe), ses établissements de bains, ses ponts, ses petites rues étroites et tortueuses, ses vieilles maisons aux teintes acidulées. Elle a son industrie (soie fine) et ses fabriques traitant les produits agricoles récoltés dans sa plaine fertile.

     

             Le site aurait été choisit par Hannibal, célèbre général carthaginois, au IIIème siècle av. J.C.. La cité devint ensuite romaine, avant d’être investie par les croisés. Conquise par les Turcs en 1326, elle fut sacrée capitale de l’Empire ottoman, alors en pleine expansion. Depuis, la ville occupe une place particulière dans le cœur des Turcs.

     

             La réputation des couteaux de Bursa, en vente partout, n’est plus à faire. Elle est aussi connue pour ses nombreux thermes, les plus célèbres demeurant ceux de Yeni Kaplica, édifiés voici près de 500 ans sur un site romain.

     

             La Grande Mosquée (Ulu Cami) construite dans les années 1379 – 1421. Elle appartient au type le plus ancien de mosquée turque dérivé des mosquées arabes à piliers. La salle de prière est recouverte de 20 coupoles dont les bases reposent sur 12 piliers.

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    La mosquée verte


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  • Situé à 20 km de la ville de Kusadasi, le site archéologique de la ville d'Éphèse est l'un des des plus important de Turquie. 

    La ville fut fondée par les Grecs, mais c'est les romains qui vont faire d'Éphèse l'une des villes les plus prospères  de l'empire. C'est Auguste qui la proclama capitale de la province d'Asie, 200 000 habitants y vivent de l'agriculture et du commerce, son port est une halte pour des embarcations venant d'Europe, d'Asie et d'Afrique. C'est une ville cosmopolite et animée jusqu'en 262 date de la première invasion des Goths.
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    La bibliothèque fut édifiée en l'honneur du gouverneur Tiberius Julius Celsus, par son fils le consul Tiberus Celsus en 114.

    Plus de 12000 rouleaux étaient déposés dans des niches, un ingénieux système permettait de protéger les ouvrages de l'humidité. 

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    Le grand Théâtre se trouve après la voie sacrée, ses gradins peuvent accueillir 25000 personnes et son acoustique est exemplaire.


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  • Le site archéologique de Pamukkale appelé anciennement Hiérapolis, où affluaient les malades qui voulaient profiter des propriétés curatives de ses eaux. Le plateau de Hiérapolis taillé dans du travertin (roche calcaire présentant de petites cavités) est un des paysages les plus saisissants d’Anatolie. Il a été formé par des précipitations calcaires, provenant d’une source d’eau chaude, jaillissant avec force et se déversant dans un énorme étang. Les terrasses en calcaire blanc comme neige (le Château de coton) par le dépôt des sédiments contenus dans ces eaux, le long des pentes du Cal Dagi.

     

                La cité de Hiérapolis fut fondée au IIème siècle av. J.C. par Eumène II, roi de Pergame.

     

                Les cimetières (plus de mille tombes) situés au nord.
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    Image133.jpg Site archéologique. Image134.jpg














    Les thermes
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  • ANTALYA - PAMMUKKALE - EPHESE - BURSA - ISTANBUL - ANKARA - CAPPADOCE - KONYA - ANTALYA.

    ANTALYA

    Plus de plus d'un million d'habitants, blottie de façon pittoresque au creux  de la baie d’Antalya la ville est entourée de hautes montagnes. Antalya est devenue progressivement un centre touristique important, possède un petit port romantique, de splendides parcs et de belles plages s’étendant vers l’est sur une distance de 20 km.

     

                Antalya, l’antique Attaleia fut fondée par Attale II (159 – 138 av J.C.). Après la transformation du royaume de Pergame en province romaine d’Asie. Attaleia devint possession romaine. Les murs de la ville datent de cette époque. Plus tard, le port servit de base navale aux croisés. Au début du XIIIème siècle les Seldjoukides en firent la conquête et à la fin du siècle suivant, la ville devint ottomane.

     

                Elle est dominée par le Yivli Minare, haut minaret dont les structures sont en briques. Il constitue une partie de la mosquée seldjoukide élevée au début du XIIème siècle par Alaeddine Kayqubad. Immédiatement à côté du minaret se trouve le Musée archéologique, ancienne basilique byzantine, qui renferme une riche collection de sarcophages et de statues provenant de la province d’Antalya. Au centre de la ville, la tour de l’horloge élevée sur une vieille tour des fortifications de la ville, domine la Cumhuriyet Caddesi. La porte d’Hadrien construite durant une visite de l’Empereur (117 – 138 apr. J.C.), la tour de Hidirlik  (fortifications romaines) qui servit probablement de phare, le vaste parc municipal dont les sous-bois et les fleurs font un lieu de halte charmant et reposant.

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