• 1. ISTANBUL

    HIPPODROME

    Image151.jpg





















    LA MOSQUEE BLEUE

     

    Image145.jpg Image144.jpg
















        














    SAINTE SOPHIE SOUS LA PLUIE


    Image152.jpg



    LA CITERNE

    Image150.jpg


    Image155.jpg  




    Ville de 11 millions d’habitants, elle est la plus grande ville, le plus gros port et le centre de commerce le plus important de toute la région. Même après qu’Ankara fût devenue la capitale de la Turquie, en 1923, elle est restée un grand centre intellectuel et politique à cause de son université, de ses nombreuses écoles et de ses splendides bibliothèques. Ses merveilleux villages, accrochés aux rives du Bosphore, ses nombreux édifices byzantins et ottomans, ses trésors des Mille et Une Nuits dans les Palais du Sérail font d’Istanbul un centre touristique exceptionnel.

     

    Elle s’étend sur deux continents : l’Europe et l’Asie. La ville européenne et les faubourgs d’Asie sont séparés par le détroit du Bosphore, trait d’union entre la mer Noire et les grands océans de la planète.

     

     

    1200 av. J.C.            env     peuplement mycénien attesté.

    600 av. J.C. env       fondation d’une colonie grecque sous la houlette de Byzas, qui donnera

                                       son nom à la cité.

    500 av. J.C. env       Byzance vaincue par l’envahisseur perse.

    300 av. J.C. env       Byzance vaincue par Philippe de Macédoine (père d’Alexandre le Grand).

    100 apr. J.C. env     Byzance mise à feu et à sang par l’empereur romain Septime Sévère.

    300 apr. J.C. env     l’empereur Constantin sacre Byzance capitale de l’empire romain et la rebaptise Constantinople.

    1204                           les croisés pillent Constantinople.

    1453                           l’armée turque de Mehmet le Conquérant s’empare de Constantinople.

    1920                           Atatürk choisit Ankara pour capitale de la Turquie républicaine.

    1930                           Constantinople est officiellement rebaptisée Istanbul.

     

                   Les tulipes : le festival des tulipes, qui se tient tous les ans de fin avril à début

    mai, constitue l’un des grands moments de l’année istanbuliote. Il a pour cadre le faubourg verdoyant d’Emirgan, sur le rive occidentale du Bosphore au nord de la vieille ville, au-delà du deuxième pont sur le Bosphore. Il puise ses origines dans les fêtes organisées jadis par le sultan Ahmed III au palais de Topkapi, les nuits de pleine lune, parmi une profusion de vases remplis de tulipes et de cages renfermant des canaris. Originaire de Mongolie, la tulipe fut introduite en Europe via l’Empire ottoman, où elle fut baptisé tulabend, qui signifie turban. De ce mot dérive le nom donné à cette fleur en Occident. 

    L’hippodrome

     

     

                A l’ombre de la Mosquée bleue reposent les anciennes arènes romaines, où se ruaient jadis jusqu’à 100 000 spectateurs. Elles étaient entourées d’une piste de plus de 1 000 m réservée aux courses de chars plébiscitées par le public byzantin. Lors des grandes occasions, l’hippodrome drainait une foule comparable à celle des grands matchs de football d’aujourd’hui.

     

                Il fut aménagé au IIIème siècle de notre ère. De sa gloire d’antan, il ne reste pratiquement plus rien, à l’exception des colonnes qui se dressaient au centre. La colonne serpentine fut coulée au VIème siècle av. J.C., avec les boucliers fondus des soldats persans défaits. Lorsqu’il s’empara de Constantinople, le sultan Mehmet II interdit à ses hommes de piller la cité, contrairement à la coutume. Il se contenta d’un geste symbolique en tranchant la tête de l’un des serpents.

     

                L’obélisque égyptien fut réalisé au XVème siècle av. J.C., sous le règne du pharaon Touthmôsis III. Au IVème siècle de notre ère, l’empereur Théodose 1er se l’appropria et le fit déplacer. Il fut endommagé pendant le transport, mais les hiéroglyphes demeurent bien visibles.

     

     

    La Mosquée bleue

     

     

     

                Appelée Sultan Ahmet Camii en turc, la splendide Mosquée bleue s’élève en face de Sainte-Sophie, au-delà de l’esplanade. Dominant l’horizon de la vieille ville, elle surplombe la mer de Marmara, la Corne d’Or et le Bosphore.

     

                L’édifice se distingue par six minarets élancés, cerclés chacun de trois balcons circulaires. Ces quelques fines tourelles suscitèrent un immense émoi lors de leur édification, puisque Elharam, à La Mecque, en possède le même nombre. Aujourd’hui, elles offrent un excellent point de repère pour les promeneurs égarés dans Sultanahmet.

     

       

                A l’intérieur, la mosquée est tapissée de 20 000 carreaux de faïence bleue d’Iznik, tandis que les arches sont ornées de calligraphie arabe aux lignes savamment entrelacées. Les dômes reposent sur des piliers massifs dits « pattes d’éléphant ». Des vitraux colorés laissent pénétrer la lumière dans ce haut espace intérieur. Chaussures ôtées ; les femmes, têtes et bras couverts s’imposent, et short ou minijupe sont bannis.

     

    Sainte-Sophie

     

     

     

                Aya Sofya, le nom de cette église à la silhouette massive, coiffée d’un dôme et badigeonnée de rouge, signifie « sagesse divine » en grec. Elle se dresse sur l’esplanade de Sultanahmet, en face de la Mosquée bleue, au cœur de la vieille ville.

     

                Elle fut érigée au VIème siècle par l’empereur Justinien. L’empire romain avait alors embrassé la religion chrétienne et sacré Constantinople capitale. La construction de la basilique se révéla un projet si vaste et ambitieux qu’il mena l’Empire au bord de la faillite. On dit qu’il fallut 10 000 hommes et près de six années pour le mener à bien. Les matériaux utilisés furent importés de contrées lointaines, telles Ephèse (sur la mer Egée) ou Baalbek (dans l’actuel Liban).

     

                La pénombre qui règne dans la basilique accentue l’immensité et la froideur de l’espace intérieur, traversé ça et là de spectaculaires rais de lumière filtrés par une gigantesque coupole. Pendant plus d’un millénaire, elle demeura le plus vaste espace fermé du monde. L’immense dôme central, de plus de 30 m d’envergure, s’appuie uniquement sur les quatre murailles d’enceinte, ce qui, à l’époque, représentait un remarquable exploit architectural. Dans l’aile nord se dresse la célèbre colonne suintante – placez le pouce dans le trou et faites un vœu, si votre pouce est humide quand vous le retirez, votre souhait se réalisera !

     

                Au cours de son histoire, elle fut mise à sac à plusieurs reprises, et ses trésors pillés ou détruits. Néanmoins, une grande partie des splendides mosaïques représentant saints et empereurs ont survécu jusqu’à nos jours. Après la chute de Constantinople, en 1453, la basilique fut convertie en mosquée. Puis, en 1936, Atatürk l’érigea en musée.


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :