• LE PONT DE LA RIVIERE KWAI

     

    Les japonais choisirent le quartier de Thamakham à 5 km du centre vile de Kanchanaburi pour y construire le pont, mais la terre est molle et la construction difficile et ils manquent d’équipements, alors ils construisent un pont temporaire en bois les travaux débutèrent fin novembre 1942 et de terminèrent en février 1943. La durée de construction fut de 3 mois.

     

    En février 1943, les japonais commencèrent à aire construire un pont en métal de 11 travées ayant une longueur de 20,80 mètres chacune. Il fallut 7 mois pour le construire. Les deux pont étaient distants l’un de l’autre de 100 mètres. Le pont en bois fut démoli le 18 février 1944, car les villageois ne pouvaient pas faire le va et vient en bateau car il était trop bas.

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    Les 2 ponts de la rivière Kwaï. L'un en bois, l'autre en métal.

     

    Les armées alliées bombardèrent le pont entre le 4ème et le 6ème piliers.

    Aujourd’hui il mesure 322,90 mètres de long.

     

    LE PONT DE LA RIVIERE KWAI A ETE BOMBARDE

     

    Les bombardements débutèrent le 03 novembre 1944 jusqu’au 28 novembre 1944. Les japonais avaient préparés cette éventualité en faisant aménager des chemins sur les deux rives afin de permettre de charger les wagons.

     

    LE PONT THAM KRA SAE

     

    Le pont de Tham Kra Sae est aussi appelé « virage de la mort » situé près du quartier Wangpho. Le pont devra suivre une falaise abrupte sur environ 340 mètres le long de la rivière Kwai Noi. Lors de l’ouverture de la ligne, le train tomba et plusieurs constructeurs javanais, malais et japonais décédèrent. Les japonais demandèrent au gouvernement Thaïs de leurs envoyer des électriciens, conducteurs de travaux…

    A l’endroit où on le construit trois semaines avant, il n’y avait rien qu’une vaste forêt. Le pont fut construit en 17 jours. 

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  • LES TRAVAILLEURS THAIS

     

    Afin de terminer le chemin de fer à temps il fallait beaucoup de main d’œuvre, les japonais ont négociés avec le gouvernement thaïs afin d’avoir des travailleurs, ils en ont eu 13000 afin de préparer le terrain, pas assez ils ont enrôlé 36000 chinois qui habitaient la région d’Ayuthaya, Cholburi, Chachoengsao, Prajeenburi, Samutsongkram…

     

    Ils travaillaient au cœur de la jungle, mais il y avait de nombreux fuyards donc pour motiver les travailleurs chinois il y avait l’opium, 80 % des chinois étaient drogués.

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      Les travailleurs asiatiques voyageant en Birmanie 



    LOCATION DE VEHICULES

     

    L’armée japonaise loua au gouvernement thaïlandais de nombreux éléphants, charrettes. La province de Kanchanaburi, organise 1025 charrettes afin de transporter des matériaux pour la construction du chemin de fer. La province de Choomporn leur envoya 50 éléphants. Des bateaux à vapeur furent loués pour le chargement du matériel militaire afin de descendre le fleuve Maeklong jour et nuit. 

     

    LES CAMPS DE PRISONNIERS DE GUERRE A KANCHANABURI

     

    Les camps se situaient à Prangkasi, Tambon Thakanoon et plusieurs petits camps jusqu’à Kanchanaburi. L’armée japonaise amenèrent au mois de septembre 1942 à la station Nongpladook des prisonniers de guerre venus de la Malaisie, le trajet jusqu’au cap se faisait ensuite en voiture, il y en avait plus de 20000. Le plus grand camp était celui de Bankaopon. A Kanchanaburi, les japonais venaient chercher 50000 cigarettes par jour pour leur consommation. De nombreux travail mouraient de maladies, attaqués par les animaux sauvages.  

    Des prisonniers de guerre se reposant dans le camp en bambou

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  • GEOGRAPHIE DE KANCHANABURI

     

    Kanchanaburi, situé à l’ouest de la Thaïlande est la province frontière entre la Thaïlande et la Birmanie. L’accès le plus commode pour entrer en Birmanie est par « les trois Pragodes ». A Kanchanaburi, il y a trois rivières qui coulent au nord de la province, la rivière Maeklong, la rivière Kwai Noi et la rivière Kwai Yai, ainsi que plusieurs petites rivières qu de déversent dans ces trois rivières. Voilà l’origine de nombreuses vallées et falaises abruptes.

     

    Kanchanaburi situé au centre de la Thaïlande est très boisés, la température change beaucoup, dans la journée il fait très chaud avec une moyenne de 40 degrés et très froid la nuit. Il pleut beaucoup. En raison de ce climat sauvage, les prisonniers de guerre et les travailleurs tombaient malades (choléra, malaria, dysenterie, typhoïde, et autres maladies tropicales).

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    LES PRISONNIERS DE GUERRE ONT VOYAGE POUR CONSTRUIRE LE CHEMIN DE FER

     

    Pour construire le chemin de fer de la Thaïlande à la Birmanie il fallait de la main d’œuvre, pour cela ils ont rapatrié les prisonniers de guerre de plusieurs pays (Singapour, Indonésie, Philippines, etc… et ont utilisé des travailleurs javanais, malaisiens, indonésiens, etc…) sans qu’ils ne sachent la raison de ce délogement. Les transferts se sont faits par trains dans des conditions déplorables.

     

    Le but était de les faire travailler 12 à 16 heures par jour.

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  • Un thème pas très réjouissant va être abordé à partir d'aujourd'hui, "le chemin de fer de la mort" - le pont de la rivière Kwai.

    HISTOIRE

    En décembre 1941, après la déclaration de la deuxième guerre mondiale, l’armée japonaise s’est emparée rapidement de plusieurs villes d’Asie du Sud-Est. En 1942, l’armée décida de forcer les prisonniers de guerre et les travailleurs à construire le chemin de fer (une simple ligne), de Banpong en Thaïlande vers Tanybuyzayat en Birmanie.

     

    La construction du chemin de fer, reliant la Thaïlande à la Birmanie commencèrent en même temps, les deux lignes se sont rencontrées à Konkuita, en décembre 1943, la durée des travaux fut de 17 mois.

    A la construction de cette ligne, il y eut beaucoup de disparus ; 15000 prisonniers de guerre et au total 100000 travailleurs à cause de la maladie, du ravitaillement et des souffrances.

     LA GUERRE EN L’ASIE DU SUD-EST

     

    La guerre dans l’Asie du Sud-Est, c’était une partie de la deuxième guerre mondiale (1941—1945) qu en comptait 11 pays ; la Thaïlande, la Malaisie, le Laos, la Birmanie, le Vietnam, le Cambodge, l’Indonésie, le Singapour, le Brunei, les Philippines et le Timor de l’Est.

     

    La province de Kanchanaburi, joue le rôle de plus important de la guerre, l’armée japonaise occupante force les prisonniers de guerre et les travailleurs étrangers à construire un pont qui suit la ligne de Kanchanaburi vers la Birmanie.

     

     LES JAPONAIS ONT ENVAHI LA THAILANDE

     

    Lundi 08 décembre 1941, les japonais envahissent la Thaïlande. Les troupes japonaises, montés à Bangpoo, Samutprakarn, Prajuabdirikan, Choomporn, Surathanee, Arannyaprates, Prajeenburi, Pratabong et Piboonsongkram. Les combats étaient violent pendant que l’ambassade japonaise en Thaïlande négociait avec le gouvernement thaï afin de permettre à l’armée japonaise qu’elle traverse la Thaïlande pour arriver en Malaisie et en Birmanie où les anglais avaient déjà pris leurs positions. Les japonais avaient promis d’honorer et respecter l’indépendance et la suzeraineté de la Thaïlande. A la fin, le gouvernement Thaï, sous le Général . Piboonsonkram qu est premier ministre, accorde de laisser l’armée japonaise traverser la Thaïlande vers la Malaisie et la Birmanie.

    Le 08 décembre 1941 plus de 50000 soldats japonais occupe la ville de Bangkok. Le 09 décembre 1941, le gouvernement thaï, avec accord de la chambre des députés acquière à l’armée japonaise afin de garder la suzeraineté thaï.

     

    Le 25 janvier 1942, le gouvernement thaï, se voit contraint de déclarer la guerre contre l’Angleterre, les Etats Unis et les états amis.

     

    LA RAISON DE LA CONSTRUCTION DU CHEMIN DE FER

     

    Les japonais voulaient attaquer les troupes anglaises qu se trouvaient en Malaisie, Singapour, Sumatra, Bornéo et aux îles Selebes.

     

    Les japonais avait en tête de prendre le territoire du sud de la Birmanie et avaient déjà construit plusieurs lignes de chemin de fer. Les japonais avaient estimé qu’il faudrait 6 ans pour construire cette ligne.

     

    L’EXPLORATION DU CHEMIN DE FER

     

    Avant la guerre, les japonais faisaient du commerce avec la province de Kanchanaburi. Ils contactèrent le gouvernement Thaï afin qu’ils envoient des officiers Thaï pour les accompagner le 20 avril 1942 pour un premier voyage en train au départ de la station Hualampong à la station Bangpong, ensuite ils voyagèrent en voiture jusqu’à la province de Kanchanaburi.

    Ils commencèrent à explorer de la rivière Maeklong vers Saiyok jusqu’à la frontière Thaïlande-Birmanie.

     

    Le projet total faisait 415 kms.

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    La Thaïlande, La Birmanie - Voie BanPong à Thanbyuzat

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  • Pirogue rapide pour accéder au marché flottant
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     La vie le long des canaux

     

                Ce célèbre marché flottant permet d’imaginer à quoi ressemblait Bangkok il y a moins d’un siècle. Il se tient toujours, jusqu’à midi, sur le Klong Damnoen Saduak, dans le province de Ratchaburi. Il est recommandé d’y arriver le plus tôt possible, avant l’heure de pointe des cars d’excursion (10 h – 11 h). 

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                L’idéal est d’accéder au marché par bateau , après avoir découvert la vie au bord des klongs, en longeant les maisons sur pilotis en hang yao, à train d’enfer. Les terrasses, tournées vers le canal, laissent observer la vie paisible des campagnes. De grosses jarres chinoises en grès servent de réserve d’eau potable. Les grands-mères épluchent les légumes en gardant un œil sur le bain des enfants (pas trop regardants sur la propreté du klong), tandis que les mères s’affairent en cuisine ou attendent le passage de la barque d’un fournisseur. Car le commerçant flottant vient à domicile et n’hésite pas à s’arrêter sur la route du marché : épicier, charbonnier, vendeur de fruits et légumes, poissonnier, facteur et même fast-food cuisiné sur la barque avec la même aisance que dans la rue. 

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                Au fur et à mesure que l’on s’approche du marché, l’enchevêtrement des barques se resserre jusqu’à devenir inextricable. Mais l’on connaît la science des Thaïlandais pour s’extraire des embouteillages les plus compacts et la démonstration vaut la peine, au milieu des commères en bleu, coiffées de chapeaux en paille de riz. La sensation de dépaysement se gâte un peu aux abords du marché « pour touristes », installé sur la terre ferme, qui propose des produits de l’artisanat thaïlandais (souvent le pire et plus rarement le meilleur) dans une ambiance ni chaleureuse, ni authentique. 

     

                A noter que l’arrivée par route permet de voir d’intéressantes et très photogéniques salines.

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