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    Ankara veut dire Chat.

      

                A l’époque romaine, Ankara n’était guère qu’une petite localité d’éleveurs de moutons. Les ovins étaient d’ailleurs réputés pour leur laine « angora », terme qui n’est autre qu’une déformation du nom de la cité.

     

                Lorsque Atatürk accéda à la présidence du pays, à l’issue de la Première Guerre mondiale et de la défaite turque, il éleva Ankara au rang de capitale de la Turquie nouvelle. A l’époque, la petite agglomération de province n’était ni électrifiée, ni équipée de chaussée ou de tout-à-l’égout, et sa population ne dépassait pas 30 000 habitants. Fermement décidé à l’occidentaliser, Atatürk chargea l’architecte allemand Hermann Jansen, « l’homme qui bâtit la Berlin moderne », d’en faire une capitale digne de ce nom.

     

                Au cœur de l’Anatolie, à 425 km d’Istanbul, l’Ankara d’aujourd’hui compte plus de 3 millions d’habitants. Ce n’est pas une ville très engageante à première vue, car totalement dénudée des splendeurs exotiques qui font tout le charme d’Istanbul – mais ses habitants la préfèrent ainsi : le symbole d’une Turquie moderne et tournée vers l’avenir.

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    Le Mausolée d’Atatürk

     

     

                Nul ne peut quitter Ankara sans avoir visité le mausolée d’Atatürk, édifié en mémoire du « père des Turcs ». Moderniste et austère, cet édifice gardé en permanence rappelle étrangement l’Acropole d’Athènes.


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    Le musée des civilisations anatoliennes

     

     

     

                Il se dresse à quelque 300 mètres à l’est de la mosquée Aslanhane. Ce musée incontournable renferme la collection d’antiquités hittites la plus riche du monde. La civilisation hittite, qui s’épanouit en Anatolie au cours du IIème millénaire avant notre ère, rivalisa avec la puissante Egypte. Les fascinantes reliques et statues exposées au musée apportent un éclairage étonnant sur cette culture extrêmement méconnue. Remarquez notamment les curieuses représentations de la déesse-mère, dont les postures évocatrices suggèrent  une symbolisation de  la fertilité ;  certaines  statuettes  furent  façonnées  voici 8 000 ans. 

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  • TOPKAPI

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    Le Palais de Topkapi

     

     

                Le domaine du palais de Topkapi s’étend sur la pointe du Sérail, à l’extrémité orientale du promontoire occupé par la vieille ville. Ce site magnifique, qui domine l’embouchure de la Corne d’Or, offre de superbes panoramas sur la rive asiatique, au-delà du Bosphore.

     

                De ce palais, habité par les eunuques, les femmes du harem et les farouches janissaires, les sultans régirent l’Empire ottoman pendant plus de 400 ans. Contre toute attente, il n’exhibe aucune splendeur ostentatoire, comme le palais de Versailles ou celui de Buckingham. D’une étonnante sobriété, il se compose d’une enfilade de cours ombragées, bordées de bâtiments aux dimensions modestes. On image aisément combien la vie devait y être douce.

     

                L’édification du palais commença au milieu du XVème siècle, quelques années après la conquête de la ville et sa promotion au rang de capitale de l’Empire ottoman. Au fil des siècles, les souverains firent ajouter divers ailes et pavillons, qui parachevèrent le sublime ensemble asymétrique de cours et d’édifices qu’ils nous ont légués.

     

                L’entrée au palais proprement dit s’effectue par Ortakapi (la porte du Milieu), qui s’ouvre sur les vastes espaces de la deuxième cour. A l’angle gauche, au fond, se dresse le célèbre harem, que l’on ne découvre qu’en groupe accompagné d’un guide. Contrairement aux idées reçues, le harem n’abritait pas seulement les appartements des femmes et des concubines du sultan, mais aussi les quartiers d’où ce dernier dirigeait son Empire. Aussi cette section du palais renfermait-elle les salles de réception destinées à recevoir ministres , conseillers et autres généraux en visite officielle. Bien évidemment, le quartier des femmes était strictement isolé, et quiconque s’égarait dans ce dédale risquait non seulement de tomber face à un eunuque menaçant, mais aussi d’en devenir le compagnon d’infortune.

     

                Topkapi recèle bien d’autres trésors, comme la fabuleuse salle du trône, dans la troisième cour. Cette dernière renferme également la superbe bibliothèque d’Ahmed III, ainsi que le Trésor impérial, plus loin à droite, où sont exposées d’inestimables reliques, comme l’énorme diamant baptisé Kasikçi, ou Pigot.

     

                Le trésor est abrité dans le ravissant pavillon de Mehmet II, dont la terrasse à colonnade, véritable havre de fraîcheur, offre l’un des plus beaux panoramas sur le Bosphore. Puis le visiteur entre dans la quatrième et dernière cour, qui surplombe la Corne d’Or. Elle renferme le bassin où Ibrahim le Fou folâtrait avec son harem, ainsi qu’un charmant pavillon baptisé Baghdad Köskü (c’est du turc Kösk que dérive le mot français « Kiosque »).



    LE GRAND BAZAR

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  • PROMENADE EN BATEAU

      Image148.jpg   Image147.jpg  Photo rare, cabine de pilotage

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  • HIPPODROME

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    LA MOSQUEE BLEUE

     

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    SAINTE SOPHIE SOUS LA PLUIE


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    LA CITERNE

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    Ville de 11 millions d’habitants, elle est la plus grande ville, le plus gros port et le centre de commerce le plus important de toute la région. Même après qu’Ankara fût devenue la capitale de la Turquie, en 1923, elle est restée un grand centre intellectuel et politique à cause de son université, de ses nombreuses écoles et de ses splendides bibliothèques. Ses merveilleux villages, accrochés aux rives du Bosphore, ses nombreux édifices byzantins et ottomans, ses trésors des Mille et Une Nuits dans les Palais du Sérail font d’Istanbul un centre touristique exceptionnel.

     

    Elle s’étend sur deux continents : l’Europe et l’Asie. La ville européenne et les faubourgs d’Asie sont séparés par le détroit du Bosphore, trait d’union entre la mer Noire et les grands océans de la planète.

     

     

    1200 av. J.C.            env     peuplement mycénien attesté.

    600 av. J.C. env       fondation d’une colonie grecque sous la houlette de Byzas, qui donnera

                                       son nom à la cité.

    500 av. J.C. env       Byzance vaincue par l’envahisseur perse.

    300 av. J.C. env       Byzance vaincue par Philippe de Macédoine (père d’Alexandre le Grand).

    100 apr. J.C. env     Byzance mise à feu et à sang par l’empereur romain Septime Sévère.

    300 apr. J.C. env     l’empereur Constantin sacre Byzance capitale de l’empire romain et la rebaptise Constantinople.

    1204                           les croisés pillent Constantinople.

    1453                           l’armée turque de Mehmet le Conquérant s’empare de Constantinople.

    1920                           Atatürk choisit Ankara pour capitale de la Turquie républicaine.

    1930                           Constantinople est officiellement rebaptisée Istanbul.

     

                   Les tulipes : le festival des tulipes, qui se tient tous les ans de fin avril à début

    mai, constitue l’un des grands moments de l’année istanbuliote. Il a pour cadre le faubourg verdoyant d’Emirgan, sur le rive occidentale du Bosphore au nord de la vieille ville, au-delà du deuxième pont sur le Bosphore. Il puise ses origines dans les fêtes organisées jadis par le sultan Ahmed III au palais de Topkapi, les nuits de pleine lune, parmi une profusion de vases remplis de tulipes et de cages renfermant des canaris. Originaire de Mongolie, la tulipe fut introduite en Europe via l’Empire ottoman, où elle fut baptisé tulabend, qui signifie turban. De ce mot dérive le nom donné à cette fleur en Occident. 

    L’hippodrome

     

     

                A l’ombre de la Mosquée bleue reposent les anciennes arènes romaines, où se ruaient jadis jusqu’à 100 000 spectateurs. Elles étaient entourées d’une piste de plus de 1 000 m réservée aux courses de chars plébiscitées par le public byzantin. Lors des grandes occasions, l’hippodrome drainait une foule comparable à celle des grands matchs de football d’aujourd’hui.

     

                Il fut aménagé au IIIème siècle de notre ère. De sa gloire d’antan, il ne reste pratiquement plus rien, à l’exception des colonnes qui se dressaient au centre. La colonne serpentine fut coulée au VIème siècle av. J.C., avec les boucliers fondus des soldats persans défaits. Lorsqu’il s’empara de Constantinople, le sultan Mehmet II interdit à ses hommes de piller la cité, contrairement à la coutume. Il se contenta d’un geste symbolique en tranchant la tête de l’un des serpents.

     

                L’obélisque égyptien fut réalisé au XVème siècle av. J.C., sous le règne du pharaon Touthmôsis III. Au IVème siècle de notre ère, l’empereur Théodose 1er se l’appropria et le fit déplacer. Il fut endommagé pendant le transport, mais les hiéroglyphes demeurent bien visibles.

     

     

    La Mosquée bleue

     

     

     

                Appelée Sultan Ahmet Camii en turc, la splendide Mosquée bleue s’élève en face de Sainte-Sophie, au-delà de l’esplanade. Dominant l’horizon de la vieille ville, elle surplombe la mer de Marmara, la Corne d’Or et le Bosphore.

     

                L’édifice se distingue par six minarets élancés, cerclés chacun de trois balcons circulaires. Ces quelques fines tourelles suscitèrent un immense émoi lors de leur édification, puisque Elharam, à La Mecque, en possède le même nombre. Aujourd’hui, elles offrent un excellent point de repère pour les promeneurs égarés dans Sultanahmet.

     

       

                A l’intérieur, la mosquée est tapissée de 20 000 carreaux de faïence bleue d’Iznik, tandis que les arches sont ornées de calligraphie arabe aux lignes savamment entrelacées. Les dômes reposent sur des piliers massifs dits « pattes d’éléphant ». Des vitraux colorés laissent pénétrer la lumière dans ce haut espace intérieur. Chaussures ôtées ; les femmes, têtes et bras couverts s’imposent, et short ou minijupe sont bannis.

     

    Sainte-Sophie

     

     

     

                Aya Sofya, le nom de cette église à la silhouette massive, coiffée d’un dôme et badigeonnée de rouge, signifie « sagesse divine » en grec. Elle se dresse sur l’esplanade de Sultanahmet, en face de la Mosquée bleue, au cœur de la vieille ville.

     

                Elle fut érigée au VIème siècle par l’empereur Justinien. L’empire romain avait alors embrassé la religion chrétienne et sacré Constantinople capitale. La construction de la basilique se révéla un projet si vaste et ambitieux qu’il mena l’Empire au bord de la faillite. On dit qu’il fallut 10 000 hommes et près de six années pour le mener à bien. Les matériaux utilisés furent importés de contrées lointaines, telles Ephèse (sur la mer Egée) ou Baalbek (dans l’actuel Liban).

     

                La pénombre qui règne dans la basilique accentue l’immensité et la froideur de l’espace intérieur, traversé ça et là de spectaculaires rais de lumière filtrés par une gigantesque coupole. Pendant plus d’un millénaire, elle demeura le plus vaste espace fermé du monde. L’immense dôme central, de plus de 30 m d’envergure, s’appuie uniquement sur les quatre murailles d’enceinte, ce qui, à l’époque, représentait un remarquable exploit architectural. Dans l’aile nord se dresse la célèbre colonne suintante – placez le pouce dans le trou et faites un vœu, si votre pouce est humide quand vous le retirez, votre souhait se réalisera !

     

                Au cours de son histoire, elle fut mise à sac à plusieurs reprises, et ses trésors pillés ou détruits. Néanmoins, une grande partie des splendides mosaïques représentant saints et empereurs ont survécu jusqu’à nos jours. Après la chute de Constantinople, en 1453, la basilique fut convertie en mosquée. Puis, en 1936, Atatürk l’érigea en musée.


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  • Traversée de la mer de Marmara en ferry boat.

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  • Bursa veut dire Soie

     

     

     

             Ville qui s’étend au pied de l’Uludag, ancien Olympe de Mysie, dont la hauteur atteint 2 543 m. Charmante cité entourée de vergers, elle fut la première capitale des sultans Ottomans au XIVème siècle. La ville est riche en monuments historiques et offre au visiteur l’image d’une cité typiquement turque avec ses bazars, ses mausolées (türbe), ses établissements de bains, ses ponts, ses petites rues étroites et tortueuses, ses vieilles maisons aux teintes acidulées. Elle a son industrie (soie fine) et ses fabriques traitant les produits agricoles récoltés dans sa plaine fertile.

     

             Le site aurait été choisit par Hannibal, célèbre général carthaginois, au IIIème siècle av. J.C.. La cité devint ensuite romaine, avant d’être investie par les croisés. Conquise par les Turcs en 1326, elle fut sacrée capitale de l’Empire ottoman, alors en pleine expansion. Depuis, la ville occupe une place particulière dans le cœur des Turcs.

     

             La réputation des couteaux de Bursa, en vente partout, n’est plus à faire. Elle est aussi connue pour ses nombreux thermes, les plus célèbres demeurant ceux de Yeni Kaplica, édifiés voici près de 500 ans sur un site romain.

     

             La Grande Mosquée (Ulu Cami) construite dans les années 1379 – 1421. Elle appartient au type le plus ancien de mosquée turque dérivé des mosquées arabes à piliers. La salle de prière est recouverte de 20 coupoles dont les bases reposent sur 12 piliers.

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    La mosquée verte


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