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    Les maisons se cachent dans des jardins débordant de jasmin. Sur la place, quelques boutiques et un vieil artisan transforme les tiges d’alfa en paniers et autres objets. hergla1.jpg Une légende raconte qu’un marabout réussit à transformer un mouchoir en un miraculeux tapis volant sur lequel il grimpa pour rejoindre La Mecque. En arrière plan, un cimetière marin regarde le ciel se noyer dans la mer.












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  • 570.JPG   Est le principal centre touristique du littoral tunisien et la plus grande station de villégiature du pays. Une centaine d’hôtels s’étirent le long de la baie sablonneuse. En haute saison, on dénombre environ douze touristes pour un habitant. Toute la région étant axée sur la satisfaction des besoins des vacanciers, on peut y pratiquer toutes sortes de sports nautiques ainsi que le golf et l’équitation. Une plage somptueuse, la seule du pays à être orientée au sud, et une situation à l’abri des vents grâce au rempart formé par les collines.

     

                Dans les années 1920, Hammamet retient l’attention d’un millionnaire roumain, George Sebastian, qui y bâtit une maison alors que ce n’est encore qu’un village de pêche endormi. D’autres villas discrètes mais élégantes sont construites à sa suite, et des étrangers aisés s’installent dans le village. Au nombre des premiers visiteurs célèbres figurent Oscar Wilde, Paul Klee et André Gide. La Seconde Guerre Mondiale met fin à ce développement et, durant la campagne d’Afrique, la maison de George Sébastien est réquisitionnée par les Allemands et occupée quelques nuits par Rommel.

     

                A la fin de la guerre, Hammamet retrouve son rôle de destination de vacances, mais son essor ne commence véritablement que dans les années 1960. La résidence du millionnaire est intégrée au Centre culturel tandis que la plupart des villas sont noyées sous les aménagements entrepris pour faire d’Hammamet un lieu de villégiature.

     

                La vieille ville se prolonge par-delà les remparts de la médina (XVème siècle), étonnamment préservée malgré l’afflux de touristes. Dominée par une casbah aux murs élevés, elle s’étend sur un promontoire rocheux qui s’avance dans la mer. La médina abrite la Grande Mosquée édifiée au XVème siècle et, à proximité, la mosquée Sidi Abdel Khader du XVIIIème siècle. 

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  • Gabès, signifie « porte du sud » en arabe. Connue durant l’antiquité sous le nom de Syrtis Minor, la ville occupe, au milieu du golfe de Gabès, une position stratégique à l’intersection de la route du commerce saharienne et de la route côtière en direction du nord, qui lui a valu de bien vivre et même de prospérer au Moyen Age.

     

                Le principal attrait de la ville est sa vaste palmeraie comptant plus d’un demi-million de palmiers-dattiers et d’innombrables autres arbres fruitiers. Elle possède une très longue plage de sable. Son industrie lourde qui gâte quelque peu l’image romantique de la ville, laquelle ne vit plus tant aujourd’hui de l’agriculture que des phosphates, du ciment et du raffinage du pétrole.

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     Le marché 













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  •   Le site doit sa renommée à Rodolphe d'Erlanger, baron anglais qui découvre le village en 1912, s'y installe et fait restaurer les anciennes maisons en imposant la couleur bleue aux portes et fenêtres de toutes la maisons du village.
    L'origine du village remonte au XIIIè lorsque vers 1207 vient se retirer à son emplacement un ermite marocain, Abou Saïd Khalafa pour y vivre selon les principes du soufisme. A sa suite s'installent de nombreux disciples. Mort en 1236, il devient le saint patron du village. Son marabout devient un lieu de pèlerinage. Les corsaires choisissent Sidi Bou comme patron de la piraterie contre les chrétiens. Le village est d'ailleurs interdit aux roumis jusqu'en 1820. Une légende raconte que Sidi Bou ne serait autre que Saint Louis, converti à l'Islam après une rencontre avec une belle Berbère et un "échange" avec un sosie mort de la peste...
    Du XVIIIè à nos jours, le village devient la résidence des notables et hauts fonctionnaires tunisiens et accueille des célébrités européennes: Chateaubriand, Flaubert, Lamartine, Bernanos, Gide, Colette, Simone de Beauvoir, Montherlant, Klee...
    Considéré comme le "Saint Tropez de la Tunisie" ce village très fréquenté, est le plus fameux village de Tunisie ou le blanc et le bleu se mêlent avec harmonie.
    Tout le village vaut une visite, avec la café des Nattes, les belles portes aux arcatures de pierres sculptées, les grilles métalliques ou kharrajs, les loges ou moucharabiehs, le phare, le cimetière marin ou repose le sage Sidi Dhrif "Le gracieux", qui, dit-on fut l'ami de Saint Louis, roi de France... 

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  • 501.JPG   Fondée par les Phéniciens à la fin du IXe siècle av. J.C. à l'extrémité de l'Afrique, Carthage joue un rôle de premier plan dans toute la Méditerranée occidentale. Elle y introduit, développe et répand dans ce continent et auprès de ses populations une civilisation originale sémitique et phénicienne au début, punique et libyco-punique par la suite. Elle crée un empire maritime autour du rivage méditerranéen sur lequel elle exerce un contrôle économique et politique et qui concerne l'Afrique du Nord, la Sicile, la Sardaigne, Malte, les Baléares et la Péninsule Ibérique. Elle entreprendra de lointaines expéditions au-delà des Colonnes d'Hercule, sur les côtes de l'Atlantique. Elle défendra farouchement cet empire et ses intérêts vitaux contre les cités grecques ou italiennes qui s'implantent en Sicile. Elle se heurtera à Rome . Leur conflit, avec Hannibal comme capitaine, aura pour théâtre l'ensemble de la Méditerranée . Le dernier champ de bataille sera la cité de Carthage elle-même. Assiégée, prise d'assaut, vaincue, elle sera détruite, sa population décimée ou dispersée, son sol maudit.

    Elle sera reconstruite par Rome. Colonia Julia Concordia Karthago, ville prospère, à la tête d'une province riche mise en valeur par l'agriculture et la multitude des cités, vêtue d'une parure architecturale, à l'image de Rome, elle sera qualifiée de "Splendissima".

    Dans cette Méditerranée devenue "mare nostrum", le lac romain entouré de tous les territoires devenus provinces de l'Empire sous la "pax Romana", la civilisation latine régna durant plusieurs siècles. L'avènement du christianisme fusionna en Afrique les éléments orientaux et occidentaux.

    A la domination des Vandales qui vinrent de l'extrême nord-ouest, succéda celle de l'Empire byzantin à la fois héritier de Rome et représentant la civilisation gréco-orientale. Enfin la conquête arabe rompit les liens qui attachaient l'Afrique au Monde latin et y implanta la langue et la religion de l'Islam.

    C'est Carthage la première qui a introduit l'Afrique dans la lumière de l'histoire ; c'est la seconde Carthage qui lui élargit l'horizon aux dimensions du monde.


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  • L'origine de la ville est phénicienne. Le site de Tunis se développe très modestement dans l'ombre de Carthage, sa grande soeur. Elle subit son sort en -146 et est détruite par les Romains. Elle ne prend réellement de l'ampleur que lorsque Carthage est détruite en 698 par les Arabes. C'est avec les ruines de la cité punique qu'est édifiée la ville de Tunis.
    Après Kairouan (Kairhi), elle devient la seconde ville de l'Ifriqqyia sous les Aghlabides. Ibrahim II y installe son gouvernement et la ville maintient son prestige sous les Fatimides (909-963) et les Zirides (963-1052). Elle s'impose comme capitale en 1160, avec la conquête Almohade. La ville accède a une prospérité sans précédant au point de rivaliser avec La Caire sous la dynastie des Hafsides (1228-1534). Tunis éclipse Kairouan, s'impose comme le premier port du Maghreb, attirant les pirates turcs qui en 1534 s'en emparent par surprise. La réaction de Charles Quint est immédiate: en 1535 il installe à Tunis et dans toute la région un protectorat espagnol. Ce n'est qu'en 1574 que les Turcs Ottomans réussissent à chasser définitivement les Espagnols et à s'installer pour de longs siècles dans la ville..
    La ville connaît une existence stable et sans éclat. Quelques troubles la secouent en 1705 lors des affrontements entre les Mouradides et les Husseinides. En 1881, elle passe sous protectorat français.
    Occupée par les Allemands en novembre 1942 suite au débarquement des Alliés en Afrique du Nord, elle est libérée par les Britanniques en mai 1943. Tunis est aujourd'hui peuplée de 735000 habitants.

    avenue-tunis.jpg   Avenue Habib Bourguiba
    L'avenue Habib Bourguiba est l'artère principale de la ville moderne. Sur la place d'Afrique se trouve la Direction Générale du Tourisme. Sur l'avenue Bourguiba quelques bâtiments valent la peine d'être visités: la Maison de l'Artisanat, la façade du Théâtre municipal (1900), la place de l'Indépendance avec la statue du savant Ibn Khaldoun (1331-1406), la cathédrale Saint Vincent de Paul (de style néo-roman 1882), le musée des P et T (Rue Nasser), le Musée de la Monnaie (Place de Rome, derrière la cathédrale). A partir de l'avenue de France qui prolonge l'avenue Bourguiba, on peut prendre la rue De Gaulle qui mène au marché central (Fondouk el-Ghalla) dont la visite est intéressante.

    Eglise sainte Croix
    Située entre la porte de France et la Grande Mosquée, c’est la première église catholique de Tunis. Construite en 1882, elle est aujourd’hui désaffectée.


    Ancienne carte sur l'intérieur de l'église


    Cathédrale Saint-Vincent-de-Paul

    La cathédrale Saint-Vincent-de-Paul de Tunis a été édifiée en 1882, un an après le début de la colonisation. C’est elle que Jean-Paul II a choisie pour célébrer, le 14 avril 1996, sa première messe dans un pays arabo-musulman.




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    Les Souks
    La visite des souks de Tunis est indispensable pour qui veut appréhender véritablement la Tunisie.
    Souk el Attarine, dit "des Parfumeurs" fut construit sous le souverain Hafside Abou Zakariya (1225-1249). Il abritait la corporation des parfumeurs qui continuent à y travailler aujourd'hui. C'est le souk le plus intéressant. Face au N°56 une impasse mène au Midhat es-Sultan, salle d'ablutions de la Grande Mosquée, dont la majestueuse façade date du XVè.
    Souk el Koumach est le marché des étoffes.
    Fondé au milieu du XVè, il longe l'aile ouest de la Grande Mosquée. Deux colonnades le divisent en trois allées.
    Le Souk des Femmes est spécialisé dans les vêtements les plus divers ainsi que les "Safsari", voiles blancs tissés.
    Dans le souk des Orfèvres, les artisans travaillent les métaux nobles, fidèles aux motifs berbères, turcs ou italiens.
    Marché des Selliers, le Souk es-Sekkajine fut érigé par bey Hussein Ben Ali (XVIIè): les boutiques sont spécialisées dans les articles de maroquinerie.
    Construit fin XVIIIè, le souk el Bey est spécialisé dans le commerce des étoffes.
    Dans le souk el Berka sont installés les brodeurs. En son centre, une petite place couverte construite en 1610 abritait le marché aux Esclaves.
    Le souk des Chéchias, " ech Chaouachiya " construit fin XVIIIè abrite une corporation qui fut très prospère jusqu'au XIXè: La fabrication de la chéchia, introduite par les musulmans chassés d'Espagne au XVIIè, exige plus d'un mois de travail: la laine est cardée et filée par les femmes de la banlieue de l'Ariana, foulées près d Tébourba, teinte et mise en forme dans le souk.
    Souk en Nahas ou souk du cuivre abrite les artisans travaillant par martelage et gravure.
    Souk des "Livournais", Juifs venus d'Italie qui en firent un centre banquier important, le souk el Grana est spécialisé aujourd'hui dans le textile.
    Le Souk des Teinturiers est établi autour d'un puits datant du XIIè. On y voit encore des artisans teinturiers travailler de manière traditionnelle.

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    Entrée des
    souks




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    Musée National du Bardo
    Construit en 1882, cet ensemble de palais abrite le Parlement et le musée National. Ce dernier, inauguré le 7 mai 1888, offre la plus belle collection de mosaïques d'Afrique du Nord.

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