• L'Odyssée

    Le merveilleux périple du roi d’Ithaque.

     

     

    L’Odyssée est un long poème d’Homère, datant du IXème  ou du VIIIème siècle avant J.C., qui narre le retour du roi Ulysse (en grec Odysseus, en latin Ulixes) vers Ithaque, son île natale, après la guerre de Troie. Cette épopée fait l’apologie, à travers la figure d’Ulysse, personnage à la fois rusé et téméraire, d’un peuple grec aventureux qui sait s’adapter à toutes les situations et porte en lui les germes d’une brillante civilisation.

     

    Ulysse, pour avoir attiré sur lui la colère de Poséidon, met dix ans à rentrer chez lui, après un voyage plein d’aventures et de péripéties fantastiques. Alors qu’il combat nombre d’ennemis et déjoue non sans mal les pièges que n’hésitent pas à lui tendre les monstres et les dieux hostiles, Pénélope, sa femme guette patiemment son retour.

     

    Quand Ulysse regagnera-t-il Ithaque où sa famille l’attend ?

     

    Pendant l’absence d’Ulysse, son fils Télémaque est sous la tutelle du vieux Mentor (dont le nom est passé dans le langage courant). Adolescent, il tente de faire face aux prétendants à la couronne du royaume d’Ithaque. Au nombre de cent huit, ils imposent leur présence au palais dont ils dilapidaient les richesses. Pénélope promet de choisir parmi eux celui qui remplacera son mari disparu lorsqu’elle aura fini de tisser un linceul pour son beau-père Laërte. Afin de retarder l’échéance, elle défait chaque nuit le travail accompli dans la journée.

     

    Or, après avoir quitté les rivages de Troie, la flotte grecque est dispersée par une tempête. Ulysse, à la tête d’une flottille, se retrouve jeté sur la côte de Thrace, au pays des Cicones, dont il saccage la ville, Ismaros. Une nouvelle tempête le repousse jusqu’à la terre des Lotophages, qui se nourrissent d’une plante ayant la particularité d’annihiler la volonté. Ulysse sauve ses compagnons de cette drogue.

     

    A chaque étape, Ulysse et ses compagnons subissent un mauvais sort

     

    Image55.gif Ulysse et ses hommes parviennent à l’île du cyclope anthropophage Polyphème, un fils de Poséidon. Ulysse parvient à le soûler, crève son unique œil à l’aide d’un pieu et met les voiles, poursuivi par la colère de Poséidon. Dans l’île du dieu Eole, il se voit offrir une outre contenant tous les vents de la mer, excepté le zéphyr, qui les pousse en direction d’Ithaque. Hélas, les compagnons d’Ulysse profitent de son sommeil pour ouvrir l’outre et déclencher une tempête qui les éloigne de leur but.

     

    Au pays des Lestrygons, Ulysse, devenu méfiant, amarre son bateau en retrait, prêt à lever l’ancre rapidement. Bien lui en prend : les Lestrygons sont des géants anthropophages, qui lapident les grecs et les harponnent comme des poissons. Ulysse a juste le temps de fuir avec son équipage. L’étape suivante est l’île où demeure Circé, qui transforme les navigateurs en pourceaux, mais Ulysse échappe au sortilège grâce à un antidote fournir par le dieu Hermès. Une idylle se noue entre lui et la belle magicienne, qui accepte de rendre à ses compagnons leur apparence normale.

     

    La fin du voyage et l’épilogue sanglant à Ithaque

     

    Image56.gif Ulysse, sur les indications de Circé, se rend au pays des Cimmériens. Il entre en contact avec l’âme du devin Tirésias qui lui révèle les épreuves qu’il doit encore subir avant de retrouver sa famille. Après avoir échappé au sortilège du chant des sirènes, les marins affrontent les tourbillons du monstre Scylla, subissent une tempête déclenchée par Zeus à la demande du dieu Hélios (dont les bœufs sacrés ont servi de repas aux hommes d’Ulysse) et périssent tous, à l’exception d’Ulysse, dans la gueule du compagnon de Scylla, Charybde.

     

     Accroché à un morceau de bois, Ulysse dérive pendant neuf jours avant d’échouer sur l’île de la nymphe Calypso. Celle-ci tombe amoureuse de lui et le retient auprès d’elle pendant dix ans. Enfin, elle consent à le laisser partir sur un radeau, mais Poséidon soulève une tempête qui brise son embarcation de fortune. Ulysse est rejeté sur l’île des Phéaciens, le royaume d’Alcinoos. Recueilli par le roi, sa femme Arétè et sa fille Nausicaa, il se voit offrir un navire qui le ramène chez lui après vingt ans d’absence (dix pour la guerre à Troie et dix autres pour son Odyssée).

     

    A Ithaque, qui se fait passer pour un mendiant, se rend au palais alors que Pénélope organise un concours pour départager les prétendants au trône : celui qui arrivera à utiliser l’arc d’Ulysse aura le droit de l’épouser. Chaque prétendant essaie de bander l’arc mais aucun n’y parvient. Ulysse bien sûr, réussit l’épreuve du premier coup. Il massacre alors les prétendants et se fait reconnaître des siens. Enfin, avec l’appui de la déesse Athéna, il restaure la paix dans son royaume.

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  • Commentaires

    4
    é"d"d'(d''
    Jeudi 13 Septembre 2012 à 16:38
    d'&&d&'d""se""
    3
    Dimanche 1er Mars 2009 à 20:23
    sylvie8454
    fqdffqfdq
    2
    Mardi 26 Février 2008 à 22:31
    sylvie84
    je ne connaispas mais n'est-ce pas plutôt cette aventure :

    Dédale et Icare
    Dédale et son fils Icare sont retenus prisonniers par le roi Minos, sur l'île de Crète,
    dans un labyrinthe.
    Dédale, à qui pesaient la Crète et un long exil, repris par l’amour du pays natal, était
    retenu prisonnier par la mer. « Minos peut bien, se dit-il, me fermer les chemins de la
    terre et des ondes, mais, du moins, le ciel me reste ouvert. C'est la route que je prendrai.
    Fût-il maître de tout, Minos n’est pas maître de l’air.» Il dit, et il tourne son esprit vers
    l’étude d’un art inconnu, ouvrant de nouvelles voies à la nature. Il dispose, en effet, en
    ordre régulier, des plumes en commençant par les plus petites, une plus courte se trouvant
    à la suite d’une longue, si bien qu’on les eût dites pousser par ordre décroissant de taille.
    Alors il attache celles du milieu avec du lin, celles des extrémités avec de la cire, et, une fois
    disposées ainsi, les incurve légèrement, pour imiter les ailes d’oiseaux véritables. Le jeune
    Icare se tenait à ses côtés et, sans se douter qu’il maniait ce qui devait le mettre en mortel
    péril, le sourire aux lèvres, tantôt il saisissait au vol les plumes soulevées par un souffle d’air,
    tantôt, du pouce, il amollissait la cire blonde, et gênait, par ses jeux, le merveilleux travail de
    son père. Quand il eut mis la dernière main à son oeuvre, l’artisan, à l’aide d’une paire d’ailes,
    équilibra lui-même son corps dans l’air où il resta suspendu en les agitant. Il en munit alors
    son fils aussi : « Je te conseille, dit-il, Icare, de te tenir à mi-distance des ondes, de crainte que,
    si tu vas trop bas, elles n’alourdissent tes ailes, et du soleil, pour n’être pas, si tu vas trop haut,
    brûlé par ses feux : vole entre les deux. Prends-moi pour guide de la route à suivre.» Et, tout en
    lui enseignant à voler, il ajuste à ses épaules ces ailes que l’homme ignorait. Pendant qu’il
    travaillait, tout en prodiguant ses conseils, les joues du vieillard se mouillèrent et ses mains
    paternelles tremblèrent. Il donna à son fils des baisers, puis, se soulevant aux moyens des
    ailes, il s’envole le premier, anxieux pour son compagnon, comme l’oiseau qui du haut de
    son nid vient de faire prendre à sa tendre couvée son vol à travers les airs. Puis il embrasse
    son fils en pleurant. Il s'envole le premier, inquiet comme un oiseau qui emmène sa jeune
    couvée dans les airs. Il l’encourage à le suivre et l’initie à son art dangereux ; il meut lui-même
    .
    Inspection Pédagogique Régionale des Lettres-Académie de Créteil 17/09/2007 4
    ses propres ailes, l’oeil fixé, derrière lui, sur celles de son fils. Quelque pêcheur, occupé à
    surprendre les poissons au moyen de son roseau qui tremble, un pasteur appuyé sur son bâton
    ou un laboureur au manche de sa charrue, qui les vit, resta frappé de stupeur et pensa que ces
    êtres qui pouvaient voyager dans les airs étaient des dieux. L’enfant se prit à goûter la joie de
    ce vol audacieux, abandonna son guide et, cédant au désir d’approcher du ciel, monta plus
    haut. Le voisinage du soleil dévorant amollit la cire odorante qui retenait les plumes. La cire
    ayant fondu, l’enfant n’agite plus que ses bras nus, et, manquant désormais de tout moyen de
    fendre l’espace, il n’a plus d’appui sur l’air ; et sa bouche criait encore le nom de son père, quand
    l’engloutit l’eau ; c’est de lui qu’elle a tiré son nom. Quant au père infortuné, qui n’était plus
    père : « Icare, dit-il, où es-tu ? En quel endroit me faut-il te chercher ? » « Icare »,
    répétait-il, quand il aperçut des plumes sur l’eau. Il maudit alors son invention, et enferma
    le corps dans un sépulcre, et cette terre a pris le nom de celui qui y fut enseveli.
    OVIDE, Les Métamorphoses, VIII, 183-235, traduction de Joseph CHAMONARD adaptée par Marie-Laure LEPETIT.
    1
    Mardi 26 Février 2008 à 20:23
    otsmani
    il manque une aventure d'ulysse ou il n'a pas reussis a construire des ailes pour voler a un roi que j'ai oublier son nom
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