• Embarquement sur un hang yao (pirogue à longue queue) étroit. La rivière mène sa vie au travers de la jungle, animée par les villages, les bateaux-taxis...

     

          Nous mettons 40 minutes en pirogue pour arriver jusqu’à la tribu des « Karens ».

     

           Retour se fait en 20 minutes à pleine puissance.

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    nous croisons des pirogues lourdement chargées.

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  • TRIBUS YAOS (au boa écarlate)

     

     

             Ils seraient près de 4 millions en Asie, répartis entre la Chine du Sud, le Myanmar, le Laos, le Vietnam et la Thaïlande. Au début du siècle dernier, ils se sont installés dans les provinces de Nan et de Chiang Raï, où leur nombre est estimé à 20 ou 25 000.

     

             Les femmes portent de lourds colliers d’argent, des bracelets, des pendentifs, des boucles d’oreilles. mais leur élégance tient surtout à une ample tunique, ornée d’une sorte de boa écarlate du plus bel effet. Leurs travaux de broderie sont largement utilisés aujourd’hui par les stylistes.

     

             Les croyances animistes des Yaos s’accompagnent de rites empruntés à la tradition chinoise, comme le culte des ancêtres. Les esprits du foyer reçoivent régulièrement leur offrandes de bâtons d’encens et, de temps à autre, un porc ou un poulet est appelé à conjurer, bien malgré lui, les forces maléfiques.

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    école commune aux deux villages akhas et yaos

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    maison du responsable de la tribu.

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    Le triangle d'or


    TRIBUS AKHAS (à guêtres brodées) – Habillés en noir

     

     

             Venus de Birmanie, ils sont environ 30 000 installés au nord de la rivière Kok (ou Mae Kok), dans la province de Chiang Raï (autour de Mae Saï et Mae Chan). On pense généralement qu’il s’agit de descendants des Lolos dont l’origine remonte à 4 000 ans. Du fait de certaines habitudes (comme celles de manger du chien ou de ne se laver que très rarement), on les considère comme plus « primitifs ».

     

             Excellents musiciens, ils sont capables d’apprendre des chansons très exotiques. Ils organisent fréquemment des sortes de « boum » où les jeunes gens dansent en rond et se font la cour avant de conclure dans les fourrés (ce que leur morale ne réprouve pas vraiment).

     

             Profondément animistes, ils se méfient des étrangers et des « esprits de l’eau ». Parfois, certains s’enhardissent jusqu’à descendre dans la vallée pour y voir des choses incroyables comme des voitures, des ascenseurs, des postes de télé... 

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    Entrée du village

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    Les berges du Mékong

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    Le débarcadère au Laos

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    Boisson locale à base de serpents, araignées, scorpions... A déguster lentement...

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    4 commentaires
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    Départ pour le triangle d'or - Chang Raï, il peut, mais elle n'arrête pas les voyageurs.
    La route montagneuse est bordée de très beaux paysages, nous commençons le dépaysement.
    A notre arrivée, il ne pleut plus.
    Nous prenons une pirogue et longeons la Thaïlande, la Birmanie et le Laos.
    Nous nous arrêtons sur les berges du Laos et faisons quelques emplettes.
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    Le Mékong

     

             Majestueux est le Mékong. Magique est le Mékong. Ce fleuve impose sa domination, ses bienfaits, ses caprices sur plus de 4 000 km, depuis la Chine où il prend sa source, jusqu’au Vietnam. Il scelle le Triangle d’Or : Thaïlande, Laos, Myanmar. Géographiquement, il renvoie le Laos à la Chine, lui coupant l’accès à la mer. Il dessine une majeure partie de la frontière nord-est de la Thaïlande, suggérant curieusement une oreille d’éléphant.

     

             Le Mékong est une barrière, mais c’est aussi un lieu d’échanges. Il impose une culture et un mode de vie qui se retrouvent de part et d’autre de ses rives, au-delà des références nationalistes. La plupart des traditions de la région sont lao-thaïes : courses de pirogues, fête des bateaux illuminés (Nakhon Phanom), pêche au plaa buk... Plus fort que les querelles d’Etats, plus fort que les guerres, il est pour le parti de l’éternité. Symbole de ce pouvoir occulte, on a construit un pont sur le Mékong. Vientiane, la capitale provinciale sortie d’un chromo d’Indochine, se trouve reliée à la frénétique capitale Bangkok par la célèbre route n° 2, bien connue des GI’s en d’autres temps. Nong Khaï n’est plus le bout du monde.

     

             Plus tard, d’autres ponts enjamberont le Mékong pour l’amitié des peuples et le profit des multinationales à la recherche de nouveaux débouchés. 

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