Pirogue rapide pour accéder au marché flottant
 












 La vie le long des canaux

            Ce célèbre marché flottant permet d’imaginer à quoi ressemblait Bangkok il y a moins d’un siècle. Il se tient toujours, jusqu’à midi, sur le Klong Damnoen Saduak, dans le province de Ratchaburi. Il est recommandé d’y arriver le plus tôt possible, avant l’heure de pointe des cars d’excursion (10 h – 11 h). 

            L’idéal est d’accéder au marché par bateau , après avoir découvert la vie au bord des klongs, en longeant les maisons sur pilotis en hang yao, à train d’enfer. Les terrasses, tournées vers le canal, laissent observer la vie paisible des campagnes. De grosses jarres chinoises en grès servent de réserve d’eau potable. Les grands-mères épluchent les légumes en gardant un œil sur le bain des enfants (pas trop regardants sur la propreté du klong), tandis que les mères s’affairent en cuisine ou attendent le passage de la barque d’un fournisseur. Car le commerçant flottant vient à domicile et n’hésite pas à s’arrêter sur la route du marché : épicier, charbonnier, vendeur de fruits et légumes, poissonnier, facteur et même fast-food cuisiné sur la barque avec la même aisance que dans la rue. 

            Au fur et à mesure que l’on s’approche du marché, l’enchevêtrement des barques se resserre jusqu’à devenir inextricable. Mais l’on connaît la science des Thaïlandais pour s’extraire des embouteillages les plus compacts et la démonstration vaut la peine, au milieu des commères en bleu, coiffées de chapeaux en paille de riz. La sensation de dépaysement se gâte un peu aux abords du marché « pour touristes », installé sur la terre ferme, qui propose des produits de l’artisanat thaïlandais (souvent le pire et plus rarement le meilleur) dans une ambiance ni chaleureuse, ni authentique. 

 

            A noter que l’arrivée par route permet de voir d’intéressantes et très photogéniques salines.

Nous partons pour la gare de Chiang Maï avec juste un petit sac pour la nuit.

   
















entrée de la gare                                                                                    guichet




  nous avons notre destination, la gare est très propre et il y a beaucoup de monde et une super ambiance.

 notre train est là, nous montons dans notre compartiment, nous sommes pressés de partir, mais rapidité ne rime pas avec thaïlandais. 













 les banquettes sont spacieuses et par deux, une basse et une haute.


















 Nous avons pris avec nous un panier repas. Si vous n'avez rien emmené avec vous, ils vous proposent des plateaux repas et de la boisson à tout moment.

Nous partons à peu près à l'heure pour un trajet qui va durer plus de douze heures, nous sommes dans le TPV (train à petite vitesse). Effectivement, nous avons le temps d'apprécier le paysage.










Une fois la nuit tombée, le responsable du compartiment nous installe les couchettes.



 pour ma part, je préfère celle du bas qui est plus spacieuse.

Il n'y a pas de climatisation, mais des gros ventilateurs en haut des couchettes supérieures. Ils ne sont pas nécessaires, car la nuit est très fraîche (prévoir un petit pull pour dormir), nous avons un oreiller, couverture et drap. Le tout très propre.








 une fois que nous sommes installés, fermeture des rideaux pour une longue nuit entrecoupée de fous rires. 



















 pour la toilette, rudimentaire, juste deux petits lavabos dans le couloir, mais propre. Nous préférons quand même attendre notre hôtel. Pour ce qui est des toilettes, idem rudimentaires, mais propres.









Après un petit-déjeuner servi dans le train, nous arrivons tranquillement à Bangkok, bien reposés.

            Le martèlement du métal signale du bout de la rue, sa présence. On y travaille principalement l’argent, l’or 14 – 18 carats, les pierres précieuses et semi-précieuses.

La communauté des argentiers est constituée majoritairement des descendants d'immigrés brimans provenant du bassin de la rivière Salouen et installés dans ce quartier depuis deux siècles. Cette origine shan (ou Thaï Yaï) transparaît dans les techniques et les motifs. En dépit de la modernisaiton du quartier, des vieilles maisons-boutiques en bois subsistent encore.

Les colliers des Hmongs et des Yaos sont particulièrement somptueux et stylisés. Les ateliers de la ville produisent des objets (boîtes et services à bétel) et bijoux raffinés. L'argent s'achète au poids, sans considération du travail du métal. L'unité de poids s'appelle aussi le bath.



Les magasins sont très grands et très chargés en bijoux de tous genres. A vous de marchander les prix...

La maroquinerie

            En peaux de serpent, crocodile, buffle et en peau de raie, ce qui est nouveau...

La Thaïlande est un grand producteur de bois de teck, les forêts immenses se trouvent surtout dans le nord du pays, en raison de son humidité et de sa chaleur. Les artisans travaillent plusieurs mois voire plusieurs années sur une pièce.

Peinture d'un petit pot 

Peinture d'un petit éléphant