• Olympie

    Olympie dans l’histoire

     

    Image5-copie-1.gif  L’histoire du site se confond avec les origines légendaires de la Grèce : Zeus y tua notamment son père Cronos à la lutte. La légende fondatrice est néanmoins celle de Pélops, le premier prince du Péloponnèse, vainqueur du souverain Oenomaos lors d’une course de char. Ce dernier, doté de chevaux invincibles et sachant par oracle que son futur gendre le tuerait, avait imposé cette épreuve à tous les prétendants à la main de sa fille.

    Mais le rejeton de Tantale sabota le char de son adversaire, gagna ainsi la course, épousa Hippodamie et s’empara du Péloponnèse après avoir assassiné son beau-père.

    La prédiction s’était donc réalisée. Plus tard, Héraclès, venu se reposer après son nettoyage épique des écuries d’Augias, y aurait fondé les premiers jeux en l’honneur de Pélops, auxquels participèrent les dieux eux-mêmes.

     

    Image6-copie-1.gif En 776 av J.C., l’audience au départ limitée de ces festivités s’étendit à l’ensemble de la Grèce grâce à une trêve conclue entre Iphitos, roi d’Elide, et Lycurgue, le législateur de Sparte. Une loi, interdisant toute hostilité entre grecs pendant environ un mois, fut promulguée. Elle permit non seulement le bon déroulement des jeux et des conditions de transit depuis leurs cités d’origine.

    Pendant de nombreux siècles, cette « trêve sacrée » fut scrupuleusement respectée. L’ensemble du monde grec pouvait ainsi se rencontrer en toute quiétude, sacrifier aux divinités et assister aux jeux tous les quatre ans.

     

    A la suite d’un long déclin les dernières fêtes furent données en 393 ap. J.C., avant l’interdiction des cultes palens par Théodose. Elles ressuscitèrent en 1896 à Athènes à l’instigation du Baron de Coubertin.

     

     

    A 120 km au nord de Kalamata et à 90 km à l’ouest de Tripolis.

    Nulle aridité ici mais au contraire une campagne faite de lauriers-roses et d’arbres emmêlés aux colonnes antiques. La rivière Alphée, qui coule au pied des vestiges, ajoute un peu de fraîcheur et complète l’harmonie de ce site réellement enchanteur. En visitant Olympie, vous comprendrez bien vite pourquoi s’évanouissaient là, le temps de la trêve des jeux panhelléniques, toutes les querelles qui secouaient le monde grec.

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    Le site

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    Image7-copie-2.gif    La palestre d’époque hellénistique (fin du IIIe s. av. J.C.) et encore entourée de colonnes, servait de logement aux athlètes. Ils pouvaient également s’entraîner dans la cour centrale au pugilat, au saut et à la lutte.

     

     

    Image8-copie-1.gif   Les établissements thermaux (bains, piscines). Tout près, les byzantins installèrent une basilique (VIe s.) encore très évocatrice avec ses croix sculptées. Elle occupe partiellement l’emplacement de l’atelier de Phidias (490-430 av. J.C.), le maître d’œuvre de l’Acropole d’Athènes qui sculpta ici la fameuse statue chryséléphantine (or et ivoire) de Zeus, considérée comme l’une des Sept Merveilles du Monde.

     

    De vastes arasements indiquent les fondations du Léonidaion, construit au IVe s. av. J.C. afin d’héberger les hôtes officiels des jeux, et dont le centre était occupé par un bassin.


    Image9-copie-2.gif Le Bouleutérion, l’ancien palais du Sénat olympique. Les athlètes y prêtaient serment de respecter les règles des jeux. L’édifice, sans cesse remanié, est aujourd’hui d’une lecture difficile.

     

    Image10-copie-2.gif Le temple de Zeus Olympien, œuvre de l’architecte Libon d’Elis (Ve s.), c’est un périptère d’une parfaite orthodoxie avec six colonnes en façade et seize sur les côtés. L’ordre en est bien sûr dorique, c’est-à-dire celui qui s’accorde mieux à la virilité ambiante. Dans la cella se trouvait la fameuse statue de Zeus de 12 m de haut du génial Phidias. Admirez les tambours et les gigantesques chapiteaux répandus sur le sol, vous aurez alors une petite idée de l’aspect véritablement colossal de ce bâtiment.

     

    L’Héraion, le plus ancien temple dorique connu (fin VIIe s. av. J.C.). En fouillant les lieux, on a trouvé là l’Hermès de Praxitèle.

     

    OLYMPIE-LE-PHILIPPEION.jpg   Les fondations du Philippéion, un édifice circulaire de style ionique élevé par Philippe II de Macédoine.

     

    Image11-copie-3.gif   OLYMPIE-ACCES-AU-STADE.jpg   Par un tunnel voûté du Ier s. ap. J.C., on entre, comme les athlètes de l’Antiquité, dans le stade dont la piste, les lignes de départ et d’arrivée, ainsi que quelques vestiges de tribunes sont étonnamment bien conservés. Après avoir goûté la sérénité des lieux, on termine la visite par le portique d’Echo, ainsi appelé parce que la voie s’y réverbérait sept fois. Il permettait d’accéder à l’hippodrome aujourd’hui disparu.



    OLYMPIE-LE-STADE.jpg


    Le stade

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