• le chott-el-Djerid

    chott-el-djerid.JPG Le pays est presque divisé en deux par le chott-el-Djerid, un vaste lac salé frangé d’oasis, dont les grandes oasis de Tozeur, Nefta et Kebili. Jusqu’à l’achèvement de la route bitumée en 1984, il fallait traverser le chott à travers l’immense croûte salée pour pouvoir gagner Tozeur, Douz et Nefta. La mince pellicule de surface dissimule souvent une terre meuble et boueuse. Jadis, les histoires de voyageurs disparus sans laisser de trace étaient courantes. L’une d’entre elles relate la perte des mille chameaux d’une caravane.

     

                Aujourd’hui, le chott est devenu un lieu de pratique du char à voile : sa surface sèche et cristalline se prête à la course à grande vitesse. Les moins aventureux se contenteront de suivre la route et d’observer le spectacle. En été, le chott accueille des colonies de flamants roses et d’autres oiseaux aquatiques.

     

                Le plus grand chott de tout le Sahara s’étend sur près de 250 km de long et 20 km de large. Les mirifiques projets élaborés au XIXème siècle pour creuser un canal à travers le chott n’ont pas abouti, à l’instar du projet encore plus étranger de faire exploser une bombe nucléaire dans le chott pour y creuser une vaste dépression de la taille d’un lac.

     

                Les petits villages disséminés autour du chott vivent grâce à l’eau souterraine, et par endroit, comme à Tozeur, des sources jaillissent dans des bassins d’eau chaude.
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    on ne sait plus où fini la terre et où commence le ciel.

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