• Epidaure

    Epidaure dans l’histoire

     

    Image2-copie-2.gif   Asclépios, dieu-guérisseur, naquit des amours d’Apollon et de Coronis, une fille de roi. Mais la jeune femme s’éprit d’un obscur mortel d’où le courroux d’Artémis, qui la tua et vengea ainsi l’affront subi par son frère. Apollon, pris de remords, voulut néanmoins sauver l’enfant et l’abandonna dans la forêt d’Epidaure. Recueilli par un berger, puis initié aux vertus des plantes médicinales par Chiron – le bon centaure du mont Pélion -, Asclépios passait pour soulager n’importe quelle maladie et même ressusciter les morts. Zeus, irrité de son trop grand pouvoir, le frappa de sa foudre.

    Le culte d’Asclépios prit sa source naturellement à Epidaure et se propagea à Athènes, à Pergame, en Crète et à Rome, sous le nom d’Esculape. La prospérité du sanctuaire commença dès le VIe s. pour connaître son apogée à l’époque classique. Des fêtes – les Asclépéia -, des jeux panhelléniques, des concours de rhapsodes y étaient organisés. Les malades, venus d’un peu partout dans le monde antique, accouraient à Epidaure.

     

    Rivalisant assez bien avec la montée du christianisme du fait sans doute de son caractère profondément humain, le culte d’Asclépios demeura vivant jusqu’au règne de Théodose II, qui l’interdit au début du Ve s.

     

     

     

     

     

    A 30 km à l’est de Nauplie. Au box-office des sites antiques du Péloponnèse les plus visités, Epidaure occupe la première place aux côtés d’Olympie et de Mycènes. Ce succès, le sanctuaire d’Asclépios le doit autant à son fabuleux théâtre qu’à son site lui-même, dans une belle campagne solitaire plantée de bois de pins.

     

     

     

    img038.jpg   Le théâtre d’Epidaure n’a pas son pareil en Grèce et en Asie Mineure. Même ceux d’Ephèse en Turquie ou de Dodone en Epire ne peuvent rivaliser avec lui. Construit au IVe s. avant J.C. par Polyclète le Jeune et presque intact, il pouvait accueillir – et accueille toujours lors du festival environ 14 000 spectateurs. En montant en haut des gradins qui épousent les flancs du mont Kynortion, la vue est magnifique sur la campagne environnante et l’on écoute les expériences acoustiques auxquelles se livrent sans cesse les groupes.

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