• EGYPTE - LE NOUVEL EMPIRE - Hachepsout - Touthmôsis III - Aménophis III - Akhnaton - Toutankhamon - Séthi 1er - Ramsès II - Mineptah

    Il correspond à l’apogée de la monarchie égyptienne, le pouvoir des pharaons s’étendant de la quatrième cataracte du Nil (au Soudan) jusqu’à l’Euphrate (dans l’actuel Iraq, au sud-ouest de l’Asie). Les exploits impressionnants des souverains de la XVIIIème dynastie sont relatés sous forme de hiéroglyphes [1] tels que ceux figurant dans l’ensemble de temples de Karnak, près de LouXor. Hachepsout (1520 – 1483 av. JC.), première reine d’Egypte, commande le construction de somptueux temples et monuments, dont beaucoup sont ensuite saccagés par son successeur, Touthmôsis III. Les propres édifices et inscriptions de Touthmôsis assoient sa réputation comme le plus grand chef militaire d’Egypte, remportant jusqu’à 17 campagnes contre les rois hittites d’Asie Mineure et le royaume de Mitanni (ou Mèdes) de la vallée de l’Euphrate. Les dirigeants hittites et hourrites. Cette ère de paix et de prospérité représente l’âge d’or de l’Egypte pharaonique. Les dirigeants du pays abandonnent leurs désirs de conquêtes et de domination au profit de la religion et de la construction de monuments – ceux-ci étant destinés à perpétuer leur nom pour la postérité et à s’assurer la grâce des nombreuses divinités. Aménophis III (1386 – 1349 av. JC.), fait ériger le magnifique temple de LouXor, de même qu’un temple beaucoup plus grand, sur la rive gauche du Nil, dont il ne subsiste que les deux gigantesques colosses de Memnon.

     

             Le successeur d’Aménophis, Akhnaton (Aménophis IV), répudie le panthéon orthodoxe et son dieu le plus important, Amon. Il décrète le culte d’Aton, figuré par un disque solaire et transfère sa capital de Thèbes à Akhetaton, près de l’actuelle Tell el-Amarna. De nouveau, l’importance prise par les affaires internes conduit inévitablement à la désintégration aux confins de l’Empire, et les territoires conquis à l’est de l’Egypte sont en partie perdus au profit de souverains locaux en révolte ou de l’empire rival des Hittites. Si la religion d’Akhnaton s’éteint avec lui, deux découvertes archéologiques fortuites lui assurent aujourd’hui une place de choix dans l’histoire de l’Egypte La première est le buste de sa femme, Néfertiti, dont le nom devient synonyme de beauté féminine. La seconde est la découverte du tombeau de son fils et successeur, Toutankhamon [2], qui réhabilite l’ancienne religion. Il règne pendant sept ans et sa mort, survenue à l’âge de 19 ans, met un terme à la lignée royale de la XVIIIème dynastie.


    Séthi 1er (1312 – 1235 av. JC), deuxième pharaon de la XIXème dynastie, décide de rétablir le fonctionnement de l’Ancien Empire, et son successeur Ramsès II (1301 – 1235 av. JC.) [1] érige certains des monuments les plus impressionnants ayant survécu à ce jour, notamment le temple de Ramesseum sur la rive gauche à LouXor, et les magnifiques colosses d’Abou Simbel. Ramsès déjoue en outre les menaces d’invasion venues de l’est, écrasant les Hittites à la bataille de Qadesh. Mineptah, successeur de Ramsès II, repousse une invasion libyenne dans la région du delta.



    [1] LE CHADOUF

    En vous promenant dans le delta, vous pourrez découvrir l’un des plus anciens procédés égyptiens encore en usage, le chadouf (ou roue à eau égyptienne). Représenté pour la première fois sur des peintures et sculptures de la XIXème dynastie (1300 – 1200 av. JC.), le chadouf se réduit à un seau ou à un pot suspendu – au-dessus d’une rivière ou d’un canal d’irrigation – au bout d’une perche en bois munie d’un contrepoids. On remplit le seau à une source d’eau, puis le contrepoids – un gros caillou ou un morceau de ciment – le soulève jusqu’au niveau de la rive, où l’eau se déverse dans les canaux menant aux surfaces à irriguer. Ce procédé exige beaucoup plus de temps et de travail que la roue à eau européenne, mais le temps et la main-d’œuvre n’ont jamais fait défaut en Egypte.

     




    [1] HIEROGLYPHES

    L’écriture hiéroglyphique, ensemble de symboles énigmatiques figurés par des animaux, oiseaux , personnes et formes géométriques, n’a pas cessé d’intriguer les Européens jusqu’au début du XIXème siècle. En 1799 les troupes de Napoléon ont découvert une stèle portant des inscriptions près de Rosette. Elle était gravée de hiéroglyphes, ainsi que de leur traduction en grec ptolémaïque. En 1801, la stèle tomba aux mains des Anglais, mais c’est un Français, Jean-Pierre Champollion, qui déchiffra les hiéroglyphes en 1823. Le nombre impressionnant d’inscriptions sur les temples et les tombeaux constitue une matière importante pour les archéologues, et leur traduction se poursuit toujours. La pierre de Rosette est exposée au British Museum.

     

    [2] Mort sur le Nil

    Toutankhamon a-t-il été vraiment assassiné ? Selon certains, il aurait été victime d’un prêtre avide de reprendre le pouvoir après avoir été évincé par son beau-père et prédécesseur, Akhnaton. Après la mort de Toutankhamon, le grand prêtre Ay régna sur l’Egypte jusqu’à sa mort, quatre ans plus tard Mais existe-t-il des preuves selon lesquelles Ay aurait assassiné le prince ? Les rayons X de la momie montrent un épaississement à la base du cerveau, pouvant correspondre à un coup. Aucune preuve tangible ne vient cependant étayer ces hypothèses.


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