• Contes et légendes de Tunisie - Une famille de sourds

    Une histoire qui passe de génération en génération en Tunisie. Qui ne l’a pas entendue ? Dans la maison de Messaoud, tous les membres de la famille sont sourds. Ecoutez le dialogue dans cette maisonnée.

    Messaoud a loué une nouvelle maison avec son épouse sa fille et sa mère. Il venait de se lever du lit, terminant sa toilette, quand on frappa à la porte d’entrée. Il courut ouvrir, les cheveux encore mouillés, et la serviette à la main. C’était le propriétaire venu lui faire des souhaits favorables et lui présenter ses meilleurs vœux.

    - Merhaba bikoum ! Soyez les bienvenus.

    Messaoud étant sourd, comme tous ses proches d’ailleurs, n’entendit pas la formule de politesse et répondit de mauvaise humeur :

    - Je vous ai promis Ya Sidi, de vous payer aujourd’hui le loyer du premier trimestre... Avant midi vous serez réglé.

    Sur ces paroles, il retourna à ses préparatifs, fit une courte prière, sans oublier de demander la bénédiction divine à sa demeure actuelle. Ensuite il alla à la cuisine siroter un bon café, essaya de repousser ce petit nuage de colère et pour ce, se confia à sa femme en maugréant contre le manque de patience du propriétaire et ne manqua pas de faire des commentaires à ce sujet.

    Sa femme, bien entendu n’a rien compris et pensa que Pâques approchait et que son mari voulait lui offrir une robe.

    - Achètes le tissu qui te plaira et choisis la couleur, je ne suis pas difficile.

    Sur ces mots, pleine de joie elle alla réveiller sa fille.

    - Pressons nous de faire le ménage, recommanda-t-elle, ton père m’achète du tissu pour une robe. L’après midi nous serons occupées par la couture.

    La fille en âge de se marier, mais aussi sourde que ses parents, pensa à un mariage proposé éventuellement, et toute rougissante répondit :

    - Maman, l’homme que papa choisira sera mon mari. Tu sais que je suis obéissante.

    Et elle s’empressa d’aller annoncer la bonne nouvelle à sa grand-mère.

    Ayant mangé trop de viande grasse dans la mloukhia d’hier, la grand-maman avait le ventre dérangé. Elle poussa un profond soupir, en pensant qu’on l’invitait à déjeuner.

    - Comment vous avez déjà cuisiné ? C’est bien ma chance ! Vous avez préparé l’assidâ juste le jour de ma diète ?

    D'après Camus

     

     

     

     



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  • Commentaires

    6
    otsmani
    Jeudi 13 Septembre 2012 à 16:19
    otsmani
    contes un renard etait a la poursuite d'un lievre un heron planer au dessus de lui a vue la proie l'aprecipiter et a derobe le lievre entre ses pattes .il est monter sur un rocher et commencer a manger quand il a fini .il a invite le renard de venir terminer ce qui reste ..quand le renard s'est approche du heron..il en reste que des os..il lui a dis (le heron)finit le repas moi je n'ai pas de dents .le renard a pris quelques os et a dis au heron je vous invite demain pour le repas vous venez avec plaisir repond le heron...le lendemain le heron est parti chez le renard pour l'invitation ..le renard lui a offert une soupe dans une assiette et comme le heron avait un be c il ne pouvait pas picoter son repas ..il est reste un moment et a dis au renard j'ai les petits qui sont restes seul et la mamam n'est pas la il faut que je parte ..il lui dis a son tour demain vous etes mon invite il faut que tu vienne le lendemain le renard est parti pour l'invitation..il lui a prepare une bonne soupe mais dans une jarre .et le pauvre malheureux renard n'a pus se regaler son museau etait plus grand que la jarre ...il se croyait le plus ruse.mais il est reste pourchasser pour toujours....
    5
    otsmani
    Jeudi 13 Septembre 2012 à 16:19
    otsmani
    la cigogne et le heron sont de la meme famille alors que la fable est la meme
    4
    Samedi 5 Avril 2008 à 16:36
    3
    Samedi 5 Avril 2008 à 16:35
    sylvie8454
    j'espère que ton voeu sera réalisé.
    bon we
    2
    Samedi 5 Avril 2008 à 15:35
    je me régale de ton blog car j'adore la tunisie je pense même y prendre ma pension
    1
    Mercredi 2 Avril 2008 à 09:21
    sylvie8454
    je la mets. merci, mais elle ressemble beaucou à une autre fable de Jean la fontaine

    Le Renard et la Cigogne

    Compère le Renard se mit un jour en frais,
    et retint à dîner commère la Cigogne.
    Le régal fût petit et sans beaucoup d'apprêts :
    Le galant pour toute besogne,
    Avait un brouet clair ; il vivait chichement.
    Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :
    La Cigogne au long bec n'en put attraper miette ;
    Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
    Pour se venger de cette tromperie,
    A quelque temps de là, la Cigogne le prie.
    "Volontiers, lui dit-il ; car avec mes amis
    Je ne fais point cérémonie. "
    A l'heure dite, il courut au logis
    De la Cigogne son hôtesse ;
    Loua très fort la politesse ;
    Trouva le dîner cuit à point :
    Bon appétit surtout ; Renards n'en manquent point.
    Il se réjouissait à l'odeur de la viande
    Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
    On servit, pour l'embarrasser,
    En un vase à long col et d'étroite embouchure.
    Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer ;
    Mais le museau du sire était d'autre mesure.
    Il lui fallut à jeun retourner au logis,
    Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,
    Serrant la queue, et portant bas l'oreille.
    Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
    Attendez-vous à la pareille.

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