• tombeaux-saadiens.jpg   Après le mur de la mosquée, une porte impasse, à gauche, conduit à l’entrée. Ces tombeaux sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrazkech une partie de sa renommée outre-mer. Décorés de damiers de zelliges multicolores, bordés d’arabesques, voûtés de stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ces tombeaux furent d’une telle beauté que lorsque Marrakech tomba entre les mains des Alaouites en 1654, le sultan Moulay Ismaïl, pourtant enclin à raser tout ce qui évoquait le faste de ses prédécesseurs n’osa pas y toucher. Il décida seulement de les entourer d’une enceinte où seuls quelques fidèles pourraient pénétrer par une porte dérobée, située dans la mosquée de la kasbah.

     

    tombeaux-saadiens1.JPG L’existence des tombeaux saadiens ne fut révélée au public qu’en 1917. Un couloir d’accès fut percé à côté de la mosquée afin de permettre aux non-musulmans d’admirer, du riad qui l’entoure, cet ensemble architectural en parfait état de conservation.

    espace-soleil18.gif


    votre commentaire
  • La deuxième plus grande mosquée du Maroc chef d’œuvre de l’art hispano-mauresquetire son nom des Koutoubiyne, les vendeurs de manuscrits – les libraires de l’époque – qui, aux XIIème et XIIIème siècles, y disposaient leurs éventaires.

     

    Point de départ de toute l’histoire de Marrakech, elle en est également le symbole. Le sultan Abd-el-Moumen y édifia, en 1147, la première mosquée, détruite avant même la fin de sa construction, car son orientation par rapport à la Mecque n’était pas conforme. On voit toujours, à côté de la mosquée actuelle, les colonnes de la première, ainsi que la trace du premier mihrab.

     

    La deuxième mosquée, achevée à la veille du XIIIème siècle, fut bâtie dans le plus pur style hispano-mauresque, où prédominent la sobriété et la pureté des lignes.

     

    Le minaret, qui culmine à 77 mètres, surmonté d’un lanternon lui-même couronné de 4 boules d’or sert d’emblème à la ville de Marrakech et de point de repère dans toute la ville. Son architecture exceptionnelle est couronnée de quatre boules de cuivre. Pour certains, elles symbolisent les 5 piliers de l’islam, pour d’autre le ciel, la terre et l’eau. Pour d’autres encore, elles signifient que le minaret est effectivement achevé et ne doit plus être modifié.

     

    koutou2.JPG    Depuis 8 siècles, elle fait l’orgueil de Marrakech. La plus vaste mosquée du Maghreb à l’époque (90 m sur 60) fut achevée en 1199 par Yacoub el-Mansour, le petit fils d’Abd-el-Mounem. Plus large que profonde, elle comporte 16 nefs parallèles de largeur égale ainsi qu’une nef médiane, plus large, construite perpendiculairement au mur de prière, le qibla. Au fond de cette monumentale salle de prière, la nef transversale, surplombée de 7 coupoles, est dotée d’arcs à stalactites posés sur de larges colonnes blanches et nues.

     

    Austère et sobre, elle impose le respect par son incroyable élégance et le mysticisme qui se dégage de ses murs dénudés.

     

    Les ornementations riches et variées qui firent la réputation de l’art almoravide sont ici remplacées par des lignes pures et simples, d’inspiration andalouse : on retrouve de nombreux modèles géométriques, notamment à l’extérieur de la mosquée, ainsi que des motifs floraux. A l’intérieur, près de la salle de prière, une cour rectangulaire est entourée de portiques à 4 nefs sur les vantaux desquels on peut voir des même dessin,s géométriques et épigraphiques. Les charpentes moulurées et les chapiteaux d’origine confèrent à ce lieu de recueillement une aura singulière et qui ne possède aucune aucune autre mosquée de Marrakech. Les travaux de rénovation de la façade extérieure et du minaret ont duré 3 ans. Ils ont débuté en 1995 pour s’achever qu’en 1998. Le minaret est un véritable phare : pour les fidèles, et pour les voyageurs égarés. Lorsque l’on aperçoit les remparts de Marrakech, isolés dans la vaste plaine du Haouz, ce minaret est le premier qui frappe le regard. Le minaret est une tour carrée de 12,8 m de côté et de 69 m de hauteur, construite en moellons de grès schisteux du djébel guéliz, la montagne voisine dont il ne reste que peu de chose. Au sommet de la tour, un lanternon de 16 m, pourvu d’un dôme, supporte une flèche coiffée de 4 boules de cuivre dorée de taille décroissante. L’ensemble atteint une hauteur de 77 m, soit un rapport entre la hauteur et la base de 1 à 5 m. koutou1.jpg

    solei041.gif

    votre commentaire
  • tour.jpg Ils enserrent la ville comme une ceinture rose, ocre et rouge, longue de 20 kilomètres et percée de 10 portes. Construits au XIIème siècle sous les Almovides qui, les premiers, choisirent Marrakech comme capitale, les remparts furent à plusieurs reprises restaurés et agrandis, notamment sous la dynastie alaouite, au XVIIIème siècle, quand la ville redevint, après une longue éclipse, le centre du pouvoir.

     

    Il est possible  de faire le tour de l’enceinte en voiture. Parmi les portes, citons Bad el-Khemis, la « porte du jeudi », entourée de deux bastions massifs, garde l’accès nord-est de la médina. Un marché aux puces s’y tient, particulièrement animé le jeudi. Le marché aux bestiaux a, lui, été déplacé à l’extérieur de la ville. Bab el-Deggagh ouvre sur le quartier des tanneurs, installés depuis le XIIème siècle en deçà des remparts et, à l’intérieur de la médina, sur le souk de la maroquinerie, grande spécialité de Marrakech.

    tour1.jpg

     

    Bab Ahmar (« la porte rouge »), qui débouche sur le grand méchouar du palais royal, fut longtemps réservée aux seuls sultans. Aujourd’hui encore, cette farouche gardienne du Dar el-Makhzen, est close quand le roi réside à Marrakech. De l’autre côté de l’enceinte s’étendent les jardins de l’Agdal.

    solei037.gif


    votre commentaire
  • A 2 kms au bout de l’avenue partant de Bab el-Jedid s’étendent les magnifiques jardins de la Ménara, un des endroits préférés des Marrakchis. Les vergers, surtout peuplés d’oliviers, ancienne oliveraie ceinte d’un mur de pisé, long de 4 kms et construit par les Saadiens, s’étendent sur une centaine d’hectares et sont aujourd’hui exploités par l’Etat comme vergers d’essai convergent vers un vaste bassin d’eau rectangulaire. Construit au XIIème siècle par AZbdelmouman Ben Ali el-Goui, le premier sultan almohade, il était destiné à apprendre à nager aux soldats qui partaient guerroyer en Espagne. Sur un de ses côtés s’élève un pavillon très simple, édifié au siècle dernier, qui était utilisé par les sultans pour leurs pique-niques.

     

    Sa toiture pyramidale tranche sur l’architecture marocaine classique que l’on retrouve partout dans le grand balcon à balustrade abrité par une arche datant de 1870.

    jrdin.JPG   











    bassin.JPG











    solei009.gif


    votre commentaire
  • mara.JPG Marrakech, maroquin, Maroc : l’étymologie, à elle seule, prouve que l’ancienne cité impériale, née au XIème siècle aux pieds du Haut Atlas, est le cœur battant du royaume. Un cœur protégé par sept patrons et symbolisé par l’animation de la place Djemaa el-F’na, la majesté du minaret de la Koutoubia, le rouge chaud des remparts qui semble défier la blancheur des montagnes enneigées, la sérénité de ses jardins et le bruissement de ses souks.

     

    Marrakech est si vivante, si riche de son histoire qu’on ne quitte qu’à regret ses ruelles et ses palais, en se promettant de revenir un jour apprivoiser ses bateleurs et ses charmeurs de serpent. 

    x Le théâtre helqa : encore joué place Djemaa el-F’na, il est à l’origine du théâtre populaire de rue, fondé sur l’improvisation. Il a servi d’inspiration à un type de théâtre moderne, notamment celui du dramaturge Tayeb Sediki. Les troupes jouent surtout des farces. Certaines helqas sont présentés par un acteur berbère. Selon la réaction du public, les acteurs modifient leurs rôles et improvisent. Par exemple, un Arabe jour le rôle du paresseux. Si c’est lui qui reçoit le plus d’argent de la part des spectateurs, il devient soudain intelligent et malin, et c’est alors le Berbère qui hérite du mauvais rôle.

     

    x  La Fantasia : elle représente, de façon symbolique, l’ardeur et l’habileté guerrières des cavaliers, qui la perpétuent depuis le XIXème siècle dans toutes les grandes fêtes. Fièrement assis sur sa selle brodée, armé d’un fusil à la crosse et au canon richement décorés, penché en avant, bien dressé sur ses étriers, le cavalier lance son destrier à l’assaut des ennemis en lâchant une charge de poudre, appelée baroud, en arabe. Tout de bruit et de tumulte, ce spectacle guerrier rencontre, encore aujourd’hui un franc succès.


    serpe021.gif


    votre commentaire
  • IMAG0062.JPG  et c'est parti pour une matinée de poussière, secousses en tout genre... IMAG0103.JPG

     

    4x4.JPG  à la découverture de paysages, villages, habitants, complètement perdus dans les montagnes. 4x4--1.JPG  

    voitures-20-104-.gif


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique