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Par orange8454 le 11 Juillet 2007 à 21:30
Après le mur de la mosquée, une porte impasse, à gauche, conduit à l’entrée. Ces tombeaux sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrazkech une partie de sa renommée outre-mer. Décorés de damiers de zelliges multicolores, bordés d’arabesques, voûtés de stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ces tombeaux furent d’une telle beauté que lorsque Marrakech tomba entre les mains des Alaouites en 1654, le sultan Moulay Ismaïl, pourtant enclin à raser tout ce qui évoquait le faste de ses prédécesseurs n’osa pas y toucher. Il décida seulement de les entourer d’une enceinte où seuls quelques fidèles pourraient pénétrer par une porte dérobée, située dans la mosquée de la kasbah.
L’existence des tombeaux saadiens ne fut révélée au public qu’en 1917. Un couloir d’accès fut percé à côté de la mosquée afin de permettre aux non-musulmans d’admirer, du riad qui l’entoure, cet ensemble architectural en parfait état de conservation.
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Par orange8454 le 11 Juillet 2007 à 21:23
La deuxième plus grande mosquée du Maroc chef d’œuvre de l’art hispano-mauresquetire son nom des Koutoubiyne, les vendeurs de manuscrits – les libraires de l’époque – qui, aux XIIème et XIIIème siècles, y disposaient leurs éventaires.
Point de départ de toute l’histoire de Marrakech, elle en est également le symbole. Le sultan Abd-el-Moumen y édifia, en 1147, la première mosquée, détruite avant même la fin de sa construction, car son orientation par rapport à la Mecque n’était pas conforme. On voit toujours, à côté de la mosquée actuelle, les colonnes de la première, ainsi que la trace du premier mihrab.
La deuxième mosquée, achevée à la veille du XIIIème siècle, fut bâtie dans le plus pur style hispano-mauresque, où prédominent la sobriété et la pureté des lignes.
Le minaret, qui culmine à 77 mètres, surmonté d’un lanternon lui-même couronné de 4 boules d’or sert d’emblème à la ville de Marrakech et de point de repère dans toute la ville. Son architecture exceptionnelle est couronnée de quatre boules de cuivre. Pour certains, elles symbolisent les 5 piliers de l’islam, pour d’autre le ciel, la terre et l’eau. Pour d’autres encore, elles signifient que le minaret est effectivement achevé et ne doit plus être modifié.
Depuis 8 siècles, elle fait l’orgueil de Marrakech. La plus vaste mosquée du Maghreb à l’époque (90 m sur 60) fut achevée en 1199 par Yacoub el-Mansour, le petit fils d’Abd-el-Mounem. Plus large que profonde, elle comporte 16 nefs parallèles de largeur égale ainsi qu’une nef médiane, plus large, construite perpendiculairement au mur de prière, le qibla. Au fond de cette monumentale salle de prière, la nef transversale, surplombée de 7 coupoles, est dotée d’arcs à stalactites posés sur de larges colonnes blanches et nues.
Austère et sobre, elle impose le respect par son incroyable élégance et le mysticisme qui se dégage de ses murs dénudés.
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Par orange8454 le 11 Juillet 2007 à 21:16
Ils enserrent la ville comme une ceinture rose, ocre et rouge, longue de 20 kilomètres et percée de 10 portes. Construits au XIIème siècle sous les Almovides qui, les premiers, choisirent Marrakech comme capitale, les remparts furent à plusieurs reprises restaurés et agrandis, notamment sous la dynastie alaouite, au XVIIIème siècle, quand la ville redevint, après une longue éclipse, le centre du pouvoir.
Il est possible de faire le tour de l’enceinte en voiture. Parmi les portes, citons Bad el-Khemis, la « porte du jeudi », entourée de deux bastions massifs, garde l’accès nord-est de la médina. Un marché aux puces s’y tient, particulièrement animé le jeudi. Le marché aux bestiaux a, lui, été déplacé à l’extérieur de la ville. Bab el-Deggagh ouvre sur le quartier des tanneurs, installés depuis le XIIème siècle en deçà des remparts et, à l’intérieur de la médina, sur le souk de la maroquinerie, grande spécialité de Marrakech.
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Par orange8454 le 11 Juillet 2007 à 21:10
A 2 kms au bout de l’avenue partant de Bab el-Jedid s’étendent les magnifiques jardins de la Ménara, un des endroits préférés des Marrakchis. Les vergers, surtout peuplés d’oliviers, ancienne oliveraie ceinte d’un mur de pisé, long de 4 kms et construit par les Saadiens, s’étendent sur une centaine d’hectares et sont aujourd’hui exploités par l’Etat comme vergers d’essai convergent vers un vaste bassin d’eau rectangulaire. Construit au XIIème siècle par AZbdelmouman Ben Ali el-Goui, le premier sultan almohade, il était destiné à apprendre à nager aux soldats qui partaient guerroyer en Espagne. Sur un de ses côtés s’élève un pavillon très simple, édifié au siècle dernier, qui était utilisé par les sultans pour leurs pique-niques.
Sa toiture pyramidale tranche sur l’architecture marocaine classique que l’on retrouve partout dans le grand balcon à balustrade abrité par une arche datant de 1870.
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Par orange8454 le 11 Juillet 2007 à 21:01
Marrakech, maroquin, Maroc : l’étymologie, à elle seule, prouve que l’ancienne cité impériale, née au XIème siècle aux pieds du Haut Atlas, est le cœur battant du royaume. Un cœur protégé par sept patrons et symbolisé par l’animation de la place Djemaa el-F’na, la majesté du minaret de la Koutoubia, le rouge chaud des remparts qui semble défier la blancheur des montagnes enneigées, la sérénité de ses jardins et le bruissement de ses souks.
Marrakech est si vivante, si riche de son histoire qu’on ne quitte qu’à regret ses ruelles et ses palais, en se promettant de revenir un jour apprivoiser ses bateleurs et ses charmeurs de serpent.
x Le théâtre helqa : encore joué place Djemaa el-F’na, il est à l’origine du théâtre populaire de rue, fondé sur l’improvisation. Il a servi d’inspiration à un type de théâtre moderne, notamment celui du dramaturge Tayeb Sediki. Les troupes jouent surtout des farces. Certaines helqas sont présentés par un acteur berbère. Selon la réaction du public, les acteurs modifient leurs rôles et improvisent. Par exemple, un Arabe jour le rôle du paresseux. Si c’est lui qui reçoit le plus d’argent de la part des spectateurs, il devient soudain intelligent et malin, et c’est alors le Berbère qui hérite du mauvais rôle.
x La Fantasia : elle représente, de façon symbolique, l’ardeur et l’habileté guerrières des cavaliers, qui la perpétuent depuis le XIXème siècle dans toutes les grandes fêtes. Fièrement assis sur sa selle brodée, armé d’un fusil à la crosse et au canon richement décorés, penché en avant, bien dressé sur ses étriers, le cavalier lance son destrier à l’assaut des ennemis en lâchant une charge de poudre, appelée baroud, en arabe. Tout de bruit et de tumulte, ce spectacle guerrier rencontre, encore aujourd’hui un franc succès.
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Par orange8454 le 10 Juillet 2007 à 20:41
et c'est parti pour une matinée de poussière, secousses en tout genre...
à la découverture de paysages, villages, habitants, complètement perdus dans les montagnes.
2 commentaires
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