• LE CHEMIN DE FER DE LA MORT - LE PONT DE LA RIVIERE KWAI - 5

    LE FEU D’ENFER

     

    Un soldat australien l’a nommé Hellfire Pass, en raison des feux de bois et de sa ressemblance avec une bouche ouverte de requin, car il fallait faire un passage dans la montagne de pierre et la couper en deux sur 5 kms. Il y eut entre 800 et 1000 prisonniers morts.


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    Le défilé à Konyu, plus de 500 mètres de long et 7,25 mètres de hauteur, traversant les montagnes, ils travaillaient environ 18 heures par jour, le délai pour sa construction fut de 6 semaines.

     

    « Konyu » ou « Hellfire Pass », bien connu sous le nom de K3, les prisonniers australiens du bataillon « T » débutèrent les travaux le 25 avril 1943 Anzac Day (aujourd’hui le jour des vétérans australiens), il y en avait 400 puis en juin 1943, 600 autres des bataillons « O, P et U » ainsi que certains venus d’Angleterre. Ils travaillaient entre 12 et 18 heures par jour sans repos dans un délai de 6 semaines.

     

    La première partie était de 500 mètres de long sur 7 à 8 mètres de hauteur, la deuxième partie de 75 mètres de long sur 25 de hauteur, ils utilisaient des gros marteaux de 81 livres pour casser la roche et un peu d’explosif. C’était un travail inhumain. A Konyu il y a à peu près 700 prisonniers morts.

     

    Ils posèrent les rails en 122 semaines. Près de 1000 prisonniers de guerre étaient morts à cause du climat (choléra). Pendant la journée il faisait très chaud et la nuit très froid.

     

    En mémoire de ces évènements, le premier ministre australien John Howert a inauguré un musée du souvenir le 25 avril 1998, qu retrace la construction du chemin de fer de la mort, il y a des photos, des cartes, les objets, des films.

     

    LES DIFFICULTES ET LA MORT

     

    Les prisonniers anglais, hollandais, australiens, américains et les travailleurs chinois et malais ont été ramenés du camp Sang ngi, de Singapour, de la Birmanie, au mois de mai 1942 pour la construction de la ligne de chemin de fer.

     

    Les prisonniers travaillaient sans se comprendre, sous la brutalité des japonais, ils habitaient dans des paillotes en bambou, les cuisines et les toilettes étaient mal bâties, il y avait une pénurie de souliers, couchages et les épidémies faisaient rages.

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    Les prisonniers de guerre entrain de lever des traverses sur leurs épaules pour construire le chemin de fer

     

    L’EPIDEMIE

     

    L’épidémie de choléra était importante pendant la saison des pluies, les corps étaient immédiatement brûlés. Les corps étaient entassés dans la forêt derrière le camp, certains disaient : on parle aujourd’hui, on meure demain et le soir on brûle. La mort était normale dans la forêt.

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