• Le dieu de la mort Anubis, doté d’une tête de chacal ou comme un chacal couché, présidait à l’embaumement et la momification qu’il aurait pratiqués pour la première fois sur le corps d’Osiris. Selon le livre des morts, c’est lui qui jugea le pharaon après sa mort, mesurant le poids de son cœur par rapport à la plume de la vérité. Sa peau noire évoque le limon noir du Nil. Il assiste les morts lors de leur comparution devant le tribunal d’Osiris et se charge de vanter leurs mérites devant le seigneur des Occidentaux.

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  • La plupart des divinités égyptiennes possédaient plusieurs aspects ou attributs. A l’origine dieu mineur vénéré par les Thébains, Amon fut promu en tête du panthéon pendant le Moyen Empire. Le dieu de la guerre Montou et le dieu de la fertilité Min, qui étaient à l’origine des divinités à part entière, devinrent des aspects différents d’Amon qui, sous le Nouvel Empire, se métamorphosa en dieu-soleil Amon-Rê. Roi de tous les dieux, il était aussi le père du pharaon, qui régnait en tant que représentant des dieux sur terre. Il est figuré sous les traits d’un homme à peau bleue, portant une petite couronne, ainsi que le sceptre et le fouet du pouvoir. Il est représenté assis en majesté, tenant le sceptre t le signe de vie Ankh, ou debout coiffé d’une couronne réhaussée de deux plumes. Les théologiens lui donnèrent pour épouse Mout, et pour fils Khonsou. Son animal emblématique est le bélier. Sous sa forme d’Amon-Min, il est le dieu de la fertilité, tout naturellement, les Grecs l’associèrent à Zeus : le célèbre oracle de Zeus-Amon qui acquit une telle renommée qu’Alexandre le Grand s’y rendit en personne pour se voir confirmer sa filiation divine.


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  • Image10.gif Le dieu crocodile Sobek était vénéré principalement en Haute-Egypte, où le crocodile du Nil (désormais disparu en Egypte, sauf dans le lac Nasser) était répandu jadis. Sobek, qui portait une couronne sophistiquée, était l’un des nombreux symboles de la royauté. Autre protecteur du pharaon.

    Renenounet apparaît sur la couronne royale sous les traits d’un cobra à mordre.
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  • Belle femme coiffée d’une plume d’autruche, Maat est surtout vénérée pour le principe qu’elle symbolise : l’ordre et l’équilibre, maîtres mots de la pensée religieuse égyptienne, sans lesquels le monde est voué au chaos. Elle préside à la pesée des âmes des morts devant le tribunal d’Osiris.


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  •          Dieu à tête de bélier, il est considéré comme le potier universel, qui façonne sur son tour les êtres vivants – un thème souvent représenté dans les reliefs des temples funéraires. Protecteur des sources et maître de la crue, il avait son sanctuaire sur l’île Eléphantine, au débouché de la Première Cataracte. Le temple d’Esna lui est consacré.


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  • L’Egypte doit son nom à l’un des dieux les plus anciens, Ptah (les Grecs anciens l’appelaient le « pays de Ptah ». Dieu protecteur de Memphis et des artisans, il est figuré sous les traits d’un homme à tête chauve, muni du sceptre du pouvoir. Apis, son héraut, est représenté sous la forme d’un taureau ailé portant le disque solaire. Les taureaux sacrés, représentants d’Apis sur terre, étaient momifiés et enterrés dans le Serapeum à Saqqara.


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