• Ils ont gardé un quartier authentique "le vieux Pékin" sauf que les habitants aimeraient bien habiter dans des logements nouveaux avec toutes les comodités...

     

     


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  • La muraille de chine visible de la lune mesure plus de 6000 kms de remparts, dont les premières pierres furent posées deux siècles avant notre ère. D'un côté la steppe, un espace immense, de l'autre la chine un espace protégé et modelé par l'homme. Le mur que l'on visite aujourd'hui a été édifié à la fin du XV siècle eu temps où la dynastie des Mings craignait la pression et le retour des Mongols. C'est un chemin de ronde colossal, à l'échelle d'un empire gigantesque, posé à l'orée des Tartares.

    L'idée d'une muraille pour défendre le pays des incursions venues de la steppe a pris corps dès l'antiquité.

    Les premiers remparts furent élevés avant la création de l'empire par les Etats qui occupaient cette partie de la chineau V siècle avant JC. Le premiers empire réunit les ouvrages et les prolongea d'est en ouest au III siècle avant JC. Ainsi naquit la muraille de dix mille li, qui e revit le jour dana toute son ampleur qu'avec la dynatie des Ming. 

    Leur système de fortification débute à une centaine de kilomètre à l'est de Pékin, à Shanhai guan, la passe des Monts et de la Mer, au bord du golfe de Bohai; il s'achève à l'ouest à 2000 km à vol d'oiseau avec la forteresse de Jiayu guan, la deuxième porte sous le ciel. 

    1000 km ont été restaurés, nous visitons la partie de la passe de Ju Yong Guan, la montée - environ 1 heure avec plus de 1700 marches toutes inégales hautes-étroites-cassés, l'enfer...

    D'où son nom le toit du monde...

     

     


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  • « L'or ne donnerait pas de dessins si complexes ni si merveilleux, aucun joyau ne brillerait de couleurs si variées ni si éclatantes », s'extasie un maître de l'art devant un cloisonné de Pékin d'une grande finesse.

    L'art artisanal remonte au déluge en Chine. Dans les archives chinoises, on appelait les cloisonnés « ouvrages incrustés Ta Che ». Ta Che était le nom chinois de l'Arabie durant le Moyen Age. Introduite dans l'Empire du Milieu au 13e siècle, cette technique devint, après une longue période de développement, un art typiquement chinois.
    L'artisan donne d'abord une forme désirée à une plaque de cuivre rouge pour former le fond. On pose alors dessus, avec une pincette, des fils ou des bandes de cuivre : c'est le « cloisonnage » qui constitue les traits du dessin.

    Les bandes de cuivre sont d'une épaisseur et d'une largeur différentes selon l'article à cloisonner. On peut donc avoir une idée de la patience et de l'habileté requises si on pense que, parfois, une centaine de bandes de cuivre sont nécessaires au dessin sur un pouce carré (2,54 cm).

    Les fils et bandes adhèrent au fond grâce à une colle à base de racines de plante. Après aspersion, on verse au tamis un mélange de poudres d'argent, de cuivre et de borax sur l'ouvrage avant de soumettre celui-ci à un petit feu.

    Une pâte d'émail de couleurs diverses est sertie entre les cloisons au moyen d'un outil pareil à une plume. Plusieurs cuissons sont nécessaires, tous les colorants n'ayant pas le même point de fusion, et on doit appliquer plusieurs couches de colorants pour obtenir l'effet désiré.

    L'ouvrage est ensuite poli avec une pierre meulière et du charbon de bois. Le polissage amène l'arasement de l'émail et des cloisons. On plonge après l'article dans une solution d'or où passe un courant électrique. On obtient ainsi un ouvrage où l'éclat du métal ne cède en rien à celui de l'émail.

    Le pliage des bandes de métal exige beaucoup de dextérité. Un artisan expérimenté peut, avec une simple paire de brucelles, former de mémoire de magnifiques dessins, fort complexes.
    Cet art fut florissant à l'époque de King Tai (1450-56) de la dynastie des Ming et sous le règne de Kien Long (1736-95) des Tsing. Mais il déclina dès le début du 20ème siècle, comme presque tous les autres arts chinois.

    Il a fallu attendre la naissance de la Chine nouvelle pour que la situation change. Aujourd'hui la Fabrique des cloisonnés de Beijing occupe quelque deux mille artisans. Ses produits sont variés, à côté des articles traditionnels : vases, coffrets, bols et plateaux. Plus de 40 colorants sont disponibles aujourd'hui au lieu d'une dizaine seulement au lendemain de la Libération (1949). La technique d'application de différents colorants pour produire une gradation nuancée des tons s'est perfectionnée. Les motifs sont tous tracés par des dessinateurs chevronnés.

    Luo Qifan
    http://french.peopledaily.com.cn/luo/emaux.htm

     

     


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