C’est la culture principale de l’île, elle donne pendant 4 ans après ils brûlent les champs et replante les tiges. De juin à novembre l’air est chargé d’odeur de caramel émanant des usines. Elle a été introduite par les Hollandais en 1639.

Les créoles descendent des esclaves africains et malgaches amenés de force au XVIIIème siècle, les Indo-Mauriciens viennent de l’Inde au milieu de XIXème siècle, quand au franco-Mauriciens ils débarquèrent aux XVIII et XIXème siècles et exploitèrent la culture de la canne.

 

 

Elle occupe 89 % des terres arables et couvre 41 % de la superficie de l’île.

Elle reste le quasi-monopole d’une poignée de familles franco-mauriciennes. C’est la première source de devises et le troisième employeur de l’île.

 

La canne est coupée de fin juin à novembre, elles sont broyées, les résidus de la tige forment la bagasse et utilisées pour alimenter les chaudières des usines et de combustible aux centrales électriques des sucreries. Ces dernières fournissent plus de 40 % de l’électricité de l’île.

Le jus de canne extrait est mélangé à du lait de chaux puis chauffé à plus de 100°C, ce qui a pour effet de retenir au fond les substances non sucrées. Le jus de canne est débarrassé de son eau 80 % du jus va s’évaporer dans une série d’énormes cylindres. Afin d’isoler les cristaux, on chauffe la masse cuite dans des centrifugeuses. Les machines évacuent le sirop et gardent les cristaux qui une fois séchés donneront le sucre. Le résidu sirupeux ou mélasse non transformé en sucre est utilisé dans les distilleries pour la fabrication du rhum. Il entre dans la composition de médicaments, de parfums, vinaigre. Rien ne se jette dans la canne, les feuilles servent d’alimentation au bétail. Les déchets accumulés au cours de la purification du sucre sont utilisés comme engrais.

 

 

Dépaysement garanti, des centaines d’essences diverses et des odeurs différentes.

Les amateurs de fleurs se régaleront, entre les hibiscus, les lauriers roses, lilas, orchidées, anthuriums, jacarandas, alamanda de couleur jaune, flamboyants… Le bois de teck, d’ébène…

 

 

 

 

Les fonds marins n’excèdent que très rarement 15 m de profondeur, une barrière de corail entoure l’île sauf à certains endroits endommagés par la pêche aux explosifs.

La barre délimite le passage entre les lagons et les hauts fonds, avec des courants violents.

 

 

Emblème de l’île ou dronte oiseau dodu au bec crochu et aux ailes atrophiées fut exterminé dès le XVIIèe siècle. Incapable de voler et d’un poids de 25 kg, il fut une proie facile pour les hommes, les animaux. L’espèce s’éteignit en 1680.

 

 

 

L’île a beaucoup souffert de la colonisation, beaucoup d’espèces ont disparues.

Par chance il reste de beaux spécimens à plumes, la crécerelle de Maurice a été sauvée en 1970, le pigeon rose ou pigeons des mares, l’un des oiseaux les plus rares au monde.

Vous verrez, le cardinal et la perruche la plus rare du monde qui sont eux aussi protégés. Le moineau, le cardinal de madagascar ou foudi rouge, le tisserin gendarme au plumage jaune vif, le picpic zostérops des mascareignes un petit oiseau gris au croupion blanc, le bulbul orphée à houpette noire, le serin du cap jaune et gris, le martin…

 

 

 

En mer fous, sternes, noddis, pétrels, goélettes, mariannes et sur le littoral les phaétons à brins rouges…

 

 

Il n’y a pas que des plages, l’île est bordées par des falaises volcaniques au sud, et de la mangrove sur la côte est.

Les plus belles plages sont celles de Trou aux biches, Mont Choisy, Pereybère (Nord-Ouest), Belle Mare, Palmar (Est), Blue Bay (Sud-Est, Flic en Flac et Morne Brabant (Ouest).

 

 

Les lagons sont de toute beauté avec beaucoup d’arbres, les filaos et les cocotiers.

Les plages sont assez étroites et le sable n’est pas très fin (coraux broyés…).

Dans l’eau, il convient d’être prudent en raison des coraux cassés, des oursins…, il est prudent de mettre des chaussures en caoutchouc pour se protéger les pieds.

 

 

 

les filaos