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  • C’est un animal fantastique qui hante les forêt lorraines.

    Son pelage noir est parsemé de taches blanches, il est aussi gros qu’un blaireau, ses oreilles sont petites et pointues et ses yeux sont aussi perçants

    Sa course est tellement rapide qu’il pourrait distancer sans problème un lévrier, lorsqu’il est en colère, il grogne comme un sanglier.

    Le Darou n’est pas un animal méchant au contraire, il est très peureux et craintif.

    Un soir, dans un café du village de Chantraine près de la ville d’Epinal, des jeunes gens qui buvaient, jouaient aux cartes, parlaient bruyamment décidèrent d’aller à la chasse au Darou.

    Un inconnu nommé Yves qui se trouvait là demanda :

    - C’est quoi un Darou ?

    - C’est un petit animal aussi gros d’un blaireau ? Si tu veux tu peux venir avec nous.

    Aussitôt dit, aussitôt fait, les jeunes gens se munirent d’un sac.

    - Un sac demanda Yves. Pourquoi faire ?

    - Mais pour ramener le Darou ?

    Le petit cortège partit tout enthousiaste.

    Ils se dirigèrent vers les bois à la queue leu leu. Ils parlaient tout bas en scrutant les taillis ; le vent soufflait et le sol était humide.

    Soudain le jeune de tête s’arrêta.

    - Regardez, il y a des traces sur le sol.

    Braquant une lampe électrique ils virent des traces de pas.

    - C’est le pied du Darou.

    - C’est peut-être un chien, lança Yves.

    - Non, je m’y connais, c’est vraiment le Darou. Il faut s’organiser, comme c’est la première fois que tu viens avec nous, c’est toi qui le tueras. Je te donne le fusil et le sac…

    - Mais, je… bredouilla-t-il.

    - Que nenni, nous allons rabattre la bête sur toi et dès que tu la vois, tu tires, d’accord…

    - Mais.

    - Pas de mais, nous comptons sur toi.

    Bien malgré lui, Yves accepta, il tenait fermement le fusil et le sac.

    - Il arrivera de quel endroit ?

    - Tu le verras bien.

    Yves se blottit derrière un buisson et les autres s’éloignèrent en silence.

    Il scrutait la nuit noir, le vent soufflait de plus en plus fort, des formes inquiétantes zigzaguaient dans les branches.

    Les secondes, puis les minutes passaient… Les branches craquaient, Yves commençait à trouver le temps long, quelques gouttes commencèrent à tomber.

    Soudain un grincement sourd se fit entendre et des pas résonnèrent.

    Une silhouette apparût.

    - Hé, toi que fais-tu ici ?

    Yves ayant de plus en plus peur, se recroquevilla sur lui.

    - Ah, coquin, je te prends la main dans le sac.

    Dans la pénombre Yves aperçut la casquette du garde chasse.

    - Mais, je…

    - Je te prends en fragrant délit de braconnage.

    Yves apeuré, répondit en bredouillant.

    - Mais, je, je chasse le Darou…

    - Le Darou, c’est une plaisanterie. Ton compte est bon, viens avec mois, tu t’expliqueras à la gendarmerie.

    Tout penaud, Yves suivit le garde chasse ; la pluie avait redoublé de violence.

    Soudain, le garde dit à Yves :

    - Il fait froid et nous sommes tout mouillé, nous allons nous arrêter au café et boire un bon grog. Yves ne voulait pas y aller, mais il le suivit de mauvaise grâce.

    Au moment où il poussa la porte, un immense éclat de rire monta aussitôt de la salle.

    Ils étaient tous de connivences, ainsi que le faux garde.

    - Allons ! l’ami le Darou n’existe pas, viens boire un verre avec nous.

    Yves qui n’était pas rancunier, rejoignit le petit groupe et tout se finit dans des rires et des chansons.


      Explications du Dahu,Dahut, Darou, Dairi, darhut, tamarou, tamarro, rülbihttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/ba/Dahu.jpg/220px-Dahu.jpg


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  • Il y a très longtemps vivait à Buzy un seigneur très méchant passionné de chasse.

    Tous les jours il courait le bois à la recherche de proies.

    Sa femme, la blanche Iseult, s’ennuyait toute seule dans son château lugubre.

    Un jour elle demanda à son époux de l’accompagner à la messe, il accepta, mais au moment de partir, arriva le brigand Philippe de Florange qui ne pensait qu’à la guerre.

    Ami du sire de Buzy, il se moqua de lui lorsqu’il sut la raison de ses si beaux habits.

    Phillipe fut tellement convainquant, que le sire de Buzy l’accompagna à la chasse.

    Ne se faisant pas prier, ils partirent immédiatement.

    Ils galopèrent à travers les champs, les forêts.

    Soudain, le sire de Buzy aperçut un superbe chevreuil, dont les bois étaient en or massif.

    Il s’élança à sa poursuite, l’animal était d’une agilité surprenante, lorsqu’il croyait l’attraper, elle repartait de plus belle dans une chevauchée fantastique.

    Elle ne s’est jamais arrêtée, car on ne revit plus jamais de sire de Buzy…





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  • A Toul est produit un vin que l’on appelle « le gris de Toul ». Un jour Saint Vincent , patron des vignerons décida de visiter le village de Lucey.



    Il apprécia la façon dont les habitants entretenaient leurs vignes.

    Lors de son inspection, personne ne l’avait reconnu. Fatigué par sa longue marche, il alla frapper à une maison à l’entrée du village, mais personne ne répondit.

    Il entra dans la maison et vit une cruche sur une étagère, ayant soif il se versa une grande rasade de ce nectar et le trouva fameux.

    Dehors un oiseau chantait de sa plus belle mélodie. Ayant reconnu le Saint, l’oiseau se posa sur sa main. Curieux Saint Vincent lui demanda :

    - Qui es-tu bel oiseau ?

    - Je suis une linotte et je chante pour les vignerons qui sont dans leurs champs.

    - Que me veux-tu ?

    - Je suis triste car tu peux le voir ma robe est grise et terme. Je veille fidèlement sur les vignes et n’en suit pas récompensée comme le rouge gorge qui lui porte un plastron orangé décoré par le Christ et le chardonneret est l’emblème de la province.

    - C’est fâcheux, que puis-je faire pour toi ?

    - Me donner une récompense.

    Saint-Vincent lui dit : goute ce vin que tu garde fidèlement.

    L’oiseau s’exécuta, mais en plongeant son bec dans la cruche, il glissa et sa poitrine effleura la surface du vin. La gorge de la linotte formait une collerette bleutée.

    Le Saint lui dit : Tu as toi aussi obtenu une décoration.

    L’oiseau tout heureux remercia le saint et s’envola

    Depuis ce jour la linotte de vigne a cette magnifique tache de la couleur du vin qui la distingue des autres oiseaux.







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